Les syndicats de la fonction publique ont demandé mercredi 21 décembre 2011 l'ouverture de négociations sur les salaires avec la refonte des grilles indiciaires et l'augmentation de la valeur du point d'indice des fonctionnaires.
Les syndicats CFDT, CFTC, CGC, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont dénoncé dans un communiqué commun le « tassement des grilles indiciaires et la dévalorisation globale des carrières de la fonction publique », demandant l’ouverture « immédiate de négociations ». Les organisations syndicales se sont cependant félicitées que le ministre de la Fonction publique, François Sauvadet, ait choisit « la voie de la revalorisation indiciaire pour remettre en urgence le salaire minimum de la fonction publique au niveau du Smic » et renoncé « aux mesures indemnitaires qu’il avait initialement proposées ».
Smicardisation de près d’un agent sur cinq - Les syndicats avaient dénoncé auparavant dans la journée, le recours à ce dispositif, évoquant la « smicardisation » de « près d’un agent sur cinq ».
« Près d’un agent sur cinq est au Smic, ou en dessous, et en dépit de leur avancement dans les échelons, des centaines de milliers n’enregistrent aucune augmentation de leur rémunération depuis des années », avaient déploré les syndicats, insistant sur des déroulements de carrière « de plus en plus étriqués, pour ne pas dire indigents ».
« La nécessité et l’urgence commandent d’ouvrir immédiatement de véritables négociations salariales », selon l’intersyndicale qui demande notamment « l’augmentation de la valeur du point d’indice des fonctionnaires » et la mise en œuvre « d’une amélioration globale de la grille indiciaire ».
Les syndicats de fonctionnaires avaient appelé fin mai les 5,2 millions d’agents de la fonction publique à se « mobiliser fortement » contre la « politique d’austérité salariale » du gouvernement, après l’annonce mi-avril du gel du point d’indice pour la deuxième année consécutive en 2012.
Smicardisation de près d’un agent sur cinq - Les syndicats avaient dénoncé auparavant dans la journée, le recours à ce dispositif, évoquant la « smicardisation » de « près d’un agent sur cinq ».
« Près d’un agent sur cinq est au Smic, ou en dessous, et en dépit de leur avancement dans les échelons, des centaines de milliers n’enregistrent aucune augmentation de leur rémunération depuis des années », avaient déploré les syndicats, insistant sur des déroulements de carrière « de plus en plus étriqués, pour ne pas dire indigents ».
« La nécessité et l’urgence commandent d’ouvrir immédiatement de véritables négociations salariales », selon l’intersyndicale qui demande notamment « l’augmentation de la valeur du point d’indice des fonctionnaires » et la mise en œuvre « d’une amélioration globale de la grille indiciaire ».
Les syndicats de fonctionnaires avaient appelé fin mai les 5,2 millions d’agents de la fonction publique à se « mobiliser fortement » contre la « politique d’austérité salariale » du gouvernement, après l’annonce mi-avril du gel du point d’indice pour la deuxième année consécutive en 2012.
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