De l'avis de nombreux observateurs, le climat de campagne des législatives russes fût tout sauf démocratique. Et les cybermilitants ont été en première ligne face aux attaques du Gouvernement.
«Cette attaque le jour des élections est de toute évidence une tentative de gêner la publication d’infos sur les fraudes». C'est ce qu'a déclaré dimanche dernier, sur son compte Twitter, le rédacteur en chef de la radio indépendante Echo de Moscou après que le site de celle-ci ait été victime d'une attaque par déni de service.
Même punition pour plusieurs sites d'information, comme le quotidien Kommersant ou le magazine The New Times qui furent temporairement indisponibles.
Et pour cause : le site de la carte des fraudes des législatives russes de l'ONG Golos (compte Twitter ici ) a recensé quelques 5 000 cas de manipulation. Association dont le site est toujours inaccessible... une autre carte est disponible là.
La plate-forme Live Journal.livejournal.com, particulièrement utilisée par les blogueurs russes, a elle aussi été fortement perturbée.
L'association Reporters Sans Frontières s'est d'ailleurs fendue d'un communiqué listant les différents sites ayant fait l'objet d'attaques. Des compilations de vidéos prises à l'aide de téléphones portables témoignent des suspicions de fraude qui ont entaché le scrutin.
Blogueurs et journalistes subissent toujours, à l'heure actuelle, les foudres du Gouvernement.
A lire également sur le sujet, l'article de Global Voices qui montre clairement le rôle de contre-pouvoir joué par Internet à l'occasion des législatives russes :
"The degree of frustration of Russian citizens following the declaration of results has a clear linkage to the degree of falsifications that were exposed online. It looks like the government was ready to improve the voting results if necessary, but had no strategy to protect the falsification methods from citizen based surveillance in the new information environment."
Thibault Souchet
Même punition pour plusieurs sites d'information, comme le quotidien Kommersant ou le magazine The New Times qui furent temporairement indisponibles.
Et pour cause : le site de la carte des fraudes des législatives russes de l'ONG Golos (compte Twitter ici ) a recensé quelques 5 000 cas de manipulation. Association dont le site est toujours inaccessible... une autre carte est disponible là.
La plate-forme Live Journal.livejournal.com, particulièrement utilisée par les blogueurs russes, a elle aussi été fortement perturbée.
L'association Reporters Sans Frontières s'est d'ailleurs fendue d'un communiqué listant les différents sites ayant fait l'objet d'attaques. Des compilations de vidéos prises à l'aide de téléphones portables témoignent des suspicions de fraude qui ont entaché le scrutin.
Blogueurs et journalistes subissent toujours, à l'heure actuelle, les foudres du Gouvernement.
A lire également sur le sujet, l'article de Global Voices qui montre clairement le rôle de contre-pouvoir joué par Internet à l'occasion des législatives russes :
"The degree of frustration of Russian citizens following the declaration of results has a clear linkage to the degree of falsifications that were exposed online. It looks like the government was ready to improve the voting results if necessary, but had no strategy to protect the falsification methods from citizen based surveillance in the new information environment."
Thibault Souchet
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