Plusieurs syndicats et le Medef ont, tout comme le Parti socialiste, réclamé mardi 13 décembre 2011 la publication du rapport de la commission d'enquête parlementaire sur le financement des organisations patronales et syndicales (rapport Perruchot), enterré par l'Assemblée.
Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault et celui de la CFDT François Chérèque ont tous les deux estimé que la non-publication du document revenait à jeter la suspicion sur les syndicats, tandis que la patronne du Medef Laurence Parisot soulignait que « la moindre des choses » serait de le rendre public alors qu’il « se retrouve dans la presse ».
Les travaux finalement rejetés par la commission d’enquête ont mis en lumière certaines « difficultés structurelles du financement des organisations de salariés et d’employeurs : complexité, opacité, parfois manque de légitimité » et proposaient des mesures pour accroître la transparence des comités d’entreprise, selon des documents obtenus par l’AFP.
« La non-parution de ce document sert à multiplier les allégations à l’égard des syndicats », a souligné sur France 2 Bernard Thibault qui, dans une lettre au président de l’Assemblée Bernard Accoyer, rendue publique par la CGT, appelle de ses voeux à un « débat public, contradictoire et argumenté ».
François Chérèque a également demandé à ce que le rapport soit rendu public, affirmant sur i-Télé : « Ce qui se passe actuellement est insupportable ».
La CFE-CGC a aussi demandé la « publication officielle » du rapport, déplorant que « pour des raisons bassement politiciennes on laisse planer le doute sur l’intégrité d’une très grande majorité de syndicalistes ».
« Grâce à la transparence de ses travaux, le Parlement retrouvera la confiance des Français », assure la centrale des cadres dans un communiqué.
Le président des députés socialistes Jean-Marc Ayrault a indiqué qu’il allait porter la même demande auprès de Bernard Accoyer, soulignant que les socialistes avaient voté « contre » le rapport, « mais pour » sa publication.
« Si les socialistes avaient souhaité qu’il soit publié, il aurait suffi qu’ils votent pour le rapport », a déclaré lors d’un point presse le chef de file des députés UMP Christian Jacob, en excluant que le document soit rendu public.
Proposition de loi - Le président du groupe Nouveau centre Yvan Lachaud a pour sa part annoncé que les députés NC présenteront le 26 janvier une proposition de loi reprenant l’essentiel du rapport, qui avait été présenté par l’un des leurs, Nicolas Perruchot.
Le texte initial noterait notamment que seulement 3 à 4 % du financement des syndicats dépendrait des cotisations des adhérents, des chiffres récusés par les deux responsables syndicaux.
« Nous sommes loin d’être une organisation qui vit sur le dos des contribuables », a affirmé le leader de la CGT, soulignant que son syndicat avait présenté des comptes certifiés, montrant que 70 % des ressources provenaient des adhérents, et disant en avoir « assez de ces mises en cause ».
Seulement 30 % de fonds publics - Du côté de la CFDT, M. Chérèque a indiqué que 44 % des ressources de l’organisation provenaient des cotisations, 30 % des ventes de produits internes, et « seulement 30 % de fonds publics ».
Décriée dès sa création en juin, la commission d’enquête, dont les travaux s’étaient déroulés à huis clos, avait entendu une centaine de personnes.
Les travaux finalement rejetés par la commission d’enquête ont mis en lumière certaines « difficultés structurelles du financement des organisations de salariés et d’employeurs : complexité, opacité, parfois manque de légitimité » et proposaient des mesures pour accroître la transparence des comités d’entreprise, selon des documents obtenus par l’AFP.
« La non-parution de ce document sert à multiplier les allégations à l’égard des syndicats », a souligné sur France 2 Bernard Thibault qui, dans une lettre au président de l’Assemblée Bernard Accoyer, rendue publique par la CGT, appelle de ses voeux à un « débat public, contradictoire et argumenté ».
François Chérèque a également demandé à ce que le rapport soit rendu public, affirmant sur i-Télé : « Ce qui se passe actuellement est insupportable ».
La CFE-CGC a aussi demandé la « publication officielle » du rapport, déplorant que « pour des raisons bassement politiciennes on laisse planer le doute sur l’intégrité d’une très grande majorité de syndicalistes ».
« Grâce à la transparence de ses travaux, le Parlement retrouvera la confiance des Français », assure la centrale des cadres dans un communiqué.
Le président des députés socialistes Jean-Marc Ayrault a indiqué qu’il allait porter la même demande auprès de Bernard Accoyer, soulignant que les socialistes avaient voté « contre » le rapport, « mais pour » sa publication.
« Si les socialistes avaient souhaité qu’il soit publié, il aurait suffi qu’ils votent pour le rapport », a déclaré lors d’un point presse le chef de file des députés UMP Christian Jacob, en excluant que le document soit rendu public.
Proposition de loi - Le président du groupe Nouveau centre Yvan Lachaud a pour sa part annoncé que les députés NC présenteront le 26 janvier une proposition de loi reprenant l’essentiel du rapport, qui avait été présenté par l’un des leurs, Nicolas Perruchot.
Le texte initial noterait notamment que seulement 3 à 4 % du financement des syndicats dépendrait des cotisations des adhérents, des chiffres récusés par les deux responsables syndicaux.
« Nous sommes loin d’être une organisation qui vit sur le dos des contribuables », a affirmé le leader de la CGT, soulignant que son syndicat avait présenté des comptes certifiés, montrant que 70 % des ressources provenaient des adhérents, et disant en avoir « assez de ces mises en cause ».
Seulement 30 % de fonds publics - Du côté de la CFDT, M. Chérèque a indiqué que 44 % des ressources de l’organisation provenaient des cotisations, 30 % des ventes de produits internes, et « seulement 30 % de fonds publics ».
Décriée dès sa création en juin, la commission d’enquête, dont les travaux s’étaient déroulés à huis clos, avait entendu une centaine de personnes.
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