Par
B. Menguy
Publié le 18/10/2012
Lauréat
du concours externe d’ingénieur territorial, le requérant a été inscrit sur
liste d’aptitude et présenté sa candidature au poste d’ingénieur
subdivisionnaire proposé par une commune.
Le maire de cette commune l’a alors informé que sa candidature était retenue et
lui a adressé une simulation financière de sa rémunération.
L’intéressé a fait part de son acceptation de la proposition de la commune. Mais le maire lui a finalement indiqué qu’il souhaitait l’engager seulement à titre contractuel comme chargé d’opérations bâtiment pour une période de six mois.
L’intéressé a fait part de son acceptation de la proposition de la commune. Mais le maire lui a finalement indiqué qu’il souhaitait l’engager seulement à titre contractuel comme chargé d’opérations bâtiment pour une période de six mois.
Rejetant cette proposition, le
requérant a alors fait part de sa volonté d’être recruté comme prévu en qualité
d’ingénieur territorial stagiaire, et demandé la réparation du préjudice
résultant pour lui de la modification de l’offre d’emploi qui lui avait été
initialement proposée.
En proposant au requérant un
contrat à durée déterminée en qualité d’agent non titulaire, alors qu’il était
tenu de le recruter en qualité de fonctionnaire stagiaire en application de
l’article 3 de la loi du 26 janvier 1984, le maire a commis une illégalité
fautive de nature à engager la responsabilité de la commune.
Pour que cette faute donne au
requérant droit à réparation, elle doit lui avoir causé un préjudice direct et
certain. En l’espèce, le préjudice subi du fait de la perte d’une chance
sérieuse d’accéder à un emploi stable au sein de la fonction publique et d’y
bénéficier de perspectives d’avancement a pu être évalué à la somme de 3 000
euros.
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