vendredi 18 juillet 2014

Conseil communautaire de MPM de ce matin 18 juillet 2014 .Le « fini-parti » marseillais repose désormais sur les épaules des agents de maîtrise ("chef de secteurs" (*)) :aucune négociation n'a été engagée avec les syndicats de MPM -hormis le syndicat FO- par le Président: la CFDT de MPM a répété à maintes reprises ce que "disent" les textes législatifs et réglementaires et sa position pour que cela change !

Publié le 17/07/2014 • Par Caroline Garcia • dans : Actualité club TechniqueRégionsToute l'actu RH
MPM mettra au vote, le 18 juillet 2014, son contrat local de propreté censé bouleverser les pratiques actuelles des cantonniers, des ripeurs, mais aussi des habitants et des professionnels.

Le conseil communautaire de Marseille Provence métropole (MPM) devrait mettre un terme, le 18 juillet 2014, au « fini-parti » sous sa forme actuelle.
En vertu de ce principe, les ripeurs marseillais terminent leur journée de travail dès que leur tournée de ramassage des bennes est bouclée. Mais cette pratique a engendré des « dérives », comme le souligne le nouveau président de MPM, Guy Teissier (UMP), qui a fait de la propreté un des dossiers prioritaires de sa mandature : « ma détermination est la conséquence des attentes extrêmement fortes de nos concitoyens et de leur exaspération face à la saleté chronique de la ville ».
Le « fini-parti » avait en outre été vertement critiqué par la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur, en 2007, qui estimait que le dispositif entraînait « un service d’une durée moyenne équivalent à la moitié du temps de travail légal, soit 3h30 environ au lieu de 7 heures ». Plus récemment, la cour administrative d’appel de Marseillea estimé illégal le règlement intérieur de la communauté urbaine de Marseille qui autorise cette pratique.
Collecte sur 7h30 - Désormais, la journée-type de collectes des ordures ménagères comme la collecte sélective s’étalera sur 7h30 : 30 minutes seront consacrées à la prise de poste, 6h30 aux activités de collecte et 20 minutes à la fin de vacation. Le temps résiduel représente une enveloppe annuelle de 33 heures qui sera consacrée à la formation, la prévention des risques ou la vie des services.
Le nouveau dispositif prévoit néanmoins que « sous réserve que la collecte soit achevée pour l’ensemble du secteur, et après vérification sur le terrain par la maîtrise de la qualité du travail effectué, le chef de secteur aura la possibilité de libérer les chauffeurs et les agents de collecte à l’issue de leur seconde tournée », soit après 5h30 de travail. « Si le travail est accompli, il n’y a aucune raison de garder les personnels au garage », soutient Guy Teissier pour justifier cette disposition.
Réorganisation du management - Au-delà de la remise en cause du fini-parti, le président de MPM envisage une réorganisation des équipes et du management, en plaçant les maires de secteurs au cœur du dispositif.
Son adjointe en charge de la propreté, Monique Cordier, ancienne présidente de la confédération générale des comités d’intérêt de quartier (CIQ) marseillais, mise sur l’installation dans chaque secteur d’un comité de pilotage et de suivi de la propreté réunissant régulièrement l’ensemble des acteurs concernés par le sujet.
Les cantonniers seront en outre réaffectés par secteur, ce qui devrait permettre « d’accroître progressivement par redéploiement leur nombre ». Un recensement de l’affectation des 2 000 agents du service est actuellement mené.
« Nous avons un travail énorme à accomplir sur l’encadrement intermédiaire, ajoute le directeur général adjoint des services urbains de proximité, Jean-Marc Mertz. Nous allons désormais demander aux agents de maîtrise d’être présents sur le terrain ».
Guy Teissier envisage d’ouvrir ces postes d’encadrement aujourd’hui occupés essentiellement par d’anciens ripeurs ou cantonniers aux autres services de MPM afin « d’avoir moins de consanguinité ».
Implication des citoyens et commerçants - L’ensemble de ces dispositions s’inscrit dans un contrat local de propreté qui prévoit plus globalement l’engagement des citoyens, mais aussi des organisations professionnelles dans la démarche. Les mauvaises pratiques des commerçants et des restaurateurs ont ainsi été clairement pointées par MPM.
Les premières mesures de ce contrat seront mises en œuvre dès septembre 2014 dans trois secteurs de Marseille, puis sur l’ensemble de la ville d’ici la fin de l’année. Le dispositif concerne également les 17 autres communes de MPM.
(*) Tous "filtrés " dans ces fonctions par syndicat FO en accord avec les pouvoirs successifs à Marseille depuis 60 ans , à l'exception de la période Vigouroux (Maire de  Marseille de 1986 - 1995 ) 

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