samedi 12 mai 2012

L’emploi reste la priorité numéro 1 des Français. La CFDT souhaite au plus vite des mesures concrètes et l'ouverture de négociations sur les mesures conjoncturelles de soutien à l’emploi (chômage partiel, formation des demandeurs d’emploi, moyens renforcés pour Pôle emploi). Sur le plan structurel, une nouvelle étape de sécurisation des parcours professionnels est inscrite à l’agenda social des partenaires sociaux

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La CFDT souhaite des mesures conjoncturelles de soutien à l’emploi (chômage partiel, formation des demandeurs d’emploi, moyens renforcés pour Pôle emploi). Sur le plan structurel, une nouvelle étape de sécurisation des parcours professionnels est inscrite à l’agenda social des partenaires sociaux. Cette négociation devra faire le lien avec les perspectives d’évolution industrielle, et donc les travaux des États généraux de l’industrie. La CFDT proposera ainsi des « emplois-innovations » qui flèchent les aides à l’emploi pour les jeunes vers des secteurs à fort potentiel de croissance. La question de l’emploi n’est pas non plus sans lien avec celle du travail, source de motivation mais aussi de souffrance pour les salariés, enjeu de performance sociale et économique pour les entreprises, dont la délibération qualité de vie au travail vise à avoir une approche « systémique ». Sur les salaires et les rémunérations, la CFDT souhaite que soit redéfinie la place de chaque composante dans les politiques salariales. En effet, « la variété et la complexité des formes de rémunération (salaire de base, éléments variables de rémunération, primes, épargne salariale, actionnariat salarié, dividendes…) multiplient les poches d’inégalités. » Il s’agit, d’une part, de préciser ce que sont des politiques salariales, de questionner la définition et les objectifs des éléments variables et de débattre de l’échelle de rémunération afin de « redynamiser les négociations de branche et d’entreprise » ; d’autre part, de discuter avec l’État du Smic et de son rôle dans les politiques salariales ainsi que des contreparties aux allégements de cotisations sur les bas salaires.

Photo : Olivier Clément

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