EMPLOI
La communauté urbaine Marseille Provence métropole (MPM) a annoncé, le 24 mai 2012, qu’elle préemptait le site de l’usine Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône). Cette décision politique forte intervient après l’annonce de la vente du site au fabricant de chips Sibell alors que Fralib n’est que locataire d’un terrain qui appartient à deux sociétés civiles immobilières. Il s’agissait de trouver au plus vite une solution à un conflit qui oppose depuis 2010 la direction du géant Unilever aux 103 salariés qui restent concernés par l’avenir de Fralib.
Retour à la table des négociations - Suite à ce geste, le nouveau ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, en visite le 25 mai 2012 sur le site qui produisait les sachets de thé Eléphant a annoncé que la multinationale revenait à la table des négociations. Unilever accepte de ne pas exécuter la décision d’expulsion rendue par le tribunal de grande instance de Marseille le 16 mai 2012 et s’engage en outre à ne pas déposséder l’usine de ses machines.
Une situation nouvelle - Le président de MPM, Eugène Caselli se félicite aujourd’hui de ce rebondissement : « C’était bien l’objectif principal qui nous a motivé à exercer notre droit de préemption au nom de MPM, soutient-il. Nous voulions créer une situation nouvelle qui puisse permettre de convaincre Unilever de venir à la table des négociations pour trouver des solutions alternatives à la fermeture de l’usine de Gémenos ». Une motivation qui n’est toutefois pas envisagée par le code de l’urbanisme qui encadre le droit de préemption.
Par ailleurs, le ministre du Redressement productif a nommé un médiateur sur ce dossier : il s’agit de Michel Bentounsi, directeur régional adjoint de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sa mission consistera à évaluer les projets de relance envisagés jusqu’ici, dont celui porté par les salariés de Fralib
Retour à la table des négociations - Suite à ce geste, le nouveau ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, en visite le 25 mai 2012 sur le site qui produisait les sachets de thé Eléphant a annoncé que la multinationale revenait à la table des négociations. Unilever accepte de ne pas exécuter la décision d’expulsion rendue par le tribunal de grande instance de Marseille le 16 mai 2012 et s’engage en outre à ne pas déposséder l’usine de ses machines.
Une situation nouvelle - Le président de MPM, Eugène Caselli se félicite aujourd’hui de ce rebondissement : « C’était bien l’objectif principal qui nous a motivé à exercer notre droit de préemption au nom de MPM, soutient-il. Nous voulions créer une situation nouvelle qui puisse permettre de convaincre Unilever de venir à la table des négociations pour trouver des solutions alternatives à la fermeture de l’usine de Gémenos ». Une motivation qui n’est toutefois pas envisagée par le code de l’urbanisme qui encadre le droit de préemption.
Par ailleurs, le ministre du Redressement productif a nommé un médiateur sur ce dossier : il s’agit de Michel Bentounsi, directeur régional adjoint de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sa mission consistera à évaluer les projets de relance envisagés jusqu’ici, dont celui porté par les salariés de Fralib
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