La CFDT demande qu’une première rencontre entre le nouvel exécutif et les partenaires sociaux soit organisée avant la tenue des élections législatives afin de décider des méthodes de travail qui permettront d’apporter au cours du quinquennat des réponses aux préoccupations des salariés.
Le 6 mai, les Français ont choisi pour président de la République, le candidat qui dans la campagne a tenu un discours fort sur la nécessité de rassembler les Français, quelles que soient leurs origines sociales et culturelles. Les électeurs ont également élu le candidat qui a annoncé clairement sa volonté de placer le dialogue avec les partenaires sociaux, notamment les organisations syndicales, comme une des priorités dans sa méthode de travail. « C’est pourquoi la CFDT demande qu’une première rencontre entre le nouvel exécutif et les partenaires sociaux soit organisée avant la tenue des élections législatives afin de décider des méthodes de travail qui permettront d’apporter au cours du quinquennat des réponses aux préoccupations des salariés sur l’emploi (notamment l’emploi des jeunes) et le pouvoir d’achat (entre-autres sur le logement et l’énergie) », explique François Chérèque.
Dans un mois, les élections législatives vont achever ce cycle électoral. « Comme elle l’a fait pendant la présidentielle, dans le même esprit, la CFDT interpellera les candidats à la députation autour de trois axes forts : défendre la cohésion sociale et réduire les inégalités ; inventer un nouveau mode de développement ; construire un pacte social », insiste le secrétaire général de la CFDT.
Quoi qu’il en soit, des solutions devront être trouvées aussi au niveau européen. Les résultats des élections en Grèce montrent combien l’action de l’Union européenne est déterminante. « C’est pourquoi la France se doit d’obtenir des mesures de relance, au-delà des mesures de maîtrise des dépenses publiques déjà en œuvre, comme nous le demandons avec la CES », conclut François Chérèque.
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