jeudi 26 avril 2012

1er Mai : Redonner confiance et apaiser notre démocratie

CFDT le 26 avril 2012


A quelques jours du 1er Mai , le Bureau national de la CFDT assure qu’ « en dépit de récentes provocations sur les corps intermédiaires, les syndicats, le "vrai travail", la CFDT maintient avec force son choix d’autonomie dans la campagne présidentielle ».
Ce positionnement est celui de la Confédération depuis le milieu des années 1980 : « Ni neutre, ni partisane, la CFDT interpelle des candidats, critique des programmes, mais s’interdit tout choix partisan, toute consigne de vote. »
Le Bureau National a fait l’analyse du premier tour de l’élection présidentielle et a débattu de ce qui fonde, dans le désarroi de nombreux salariés, les votes qui se sont portés sur des partis populistes. Selon la CFDT, « le chômage de masse, les menaces sur l’emploi, les difficultés à faire face aux dépenses contraintes (logement, énergie, transport, santé), l’inquiétude sur l’avenir des jeunes, la difficulté à se projeter dans un avenir meilleur, le décalage des thèmes mis en avant dans la campagne, parfois si éloignés des préoccupations des salariés, peuvent conduire à se retrancher dans un vote de protestation, dans des tentations de repli national. »
En cette période électorale, la CFDT met en garde : « Quel que soit le candidat élu le 6 mai, il devra faire face à la crise des dettes publiques et aux grandes mutations à l’œuvre dans l’économie mondiale. Pour les salariés confrontés aux problèmes d’emploi et de pouvoir d’achat, il n’y aura pas d’état de grâce. » Pour autant, la CFDT est reste persuadée que « des choix de justice sociale peuvent être faits pour changer le quotidien des salariés. »
C’est pourquoi le 1er Mai – journée traditionnellement consacrée dans tous les pays à fêter le travail, l’ensemble du monde du travail, ses valeurs, ses espoirs, ses revendications –, doit être cette année l’occasion de « redonner confiance, réconcilier les salariés avec l’avenir, construire une Europe plus solidaire, apaiser notre démocratie par un dialogue social respectueux des diverses composantes de notre société ».

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