> Toutes les réactions des syndicats.
François Chérèque (AFP)
- RéJean-Claude Mailly, secrétaire général de FO : "c'est bien un plan d'austérité qui est en cours". "Ce que vient d'annoncer le Premier ministre montre bien que le gouvernement est dans la main des marchés financiers". "C'est une logique d'austérité et donc baisse de la croissance, on est en train de glisser vers une situation à l'espagnole ou à la grecque". "La logique d'austérité est une logique suicidaire". Le gouvernement veut "faire croire que c'est équitable" mais la mesure concernant l'impôt sur les sociétés, "c'est programmé sur deux ans, alors que la retraite c'est programmé pour tout le temps", a-t-il souligné, sur France Inter.
Eric Aubin, spécialiste des retraites à la CGT: le gouvernement a de fait "choisi d'augmenter de quatre mois chaque année la durée de cotisation" et cela "sans aucune discussion avec les organisations syndicales sur cette mesure. On est dans une attitude méprisante vis-à-vis des organisations syndicales". "Ce n'est pas l'avancement d'un an qui va permettre de régler la question des déficits des régimes de retraite". "Il y a des sommes à récupérer sur les cadeaux aux entreprises qui coûtent cher" mais ce sont "les salariés qui vont payer une partie de la crise alors qu'ils n'en sont en rien responsables. On recule l'âge de départ à la retraite mais on ne crée pas d'emploi pour les seniors". (déclaration à l'AFP)
Véronique Descacq secrétaire nationale CFDT: "c'est décevant parce que c'est une espèce de saupoudrage budgétaire. Ca ne semble pas répondre aux enjeux de la période, il y a une récession qui s'annonce et là il n'y pas de mesure de soutien à l'activité et à l'emploi". "Ça s'est fait en l'absence totale de dialogue social. On n'a pas été reçu et il n'a pas été tenu compte de nos propositions", notamment sur "la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires", a-t-elle déclaré à l'AFP.
La CDFT a par ailleurs affirmé dans un communiqué qu'elle prendra "contact" avec les autres syndicats pour "envisager les suites à donner".
"Ce deuxième plan de rigueur en trois mois reste avant tout sur une démarche défensive. La CFDT prendra contact, dans les jours à venir, avec les autres organisations syndicales afin d'envisager les suites à donner", affirme la centrale de François Chérèque.
Luc Bérille, secrétaire général de l'Unsa : le plan de rigueur "impactera les plus fragiles, notamment par une désindexation de nombreuses prestations sociales. C'est une des mesures les plus injustes de ce plan qui aura des effets extrêmement graves à court et moyen terme". "L'accélération de la mise en œuvre de la réforme des retraites alourdira un des dispositifs les plus durs d'Europe", écrit Luc Bérille dans un communiqué.
Le Nouvel Observateur - AFP
Véronique Descacq secrétaire nationale CFDT: "c'est décevant parce que c'est une espèce de saupoudrage budgétaire. Ca ne semble pas répondre aux enjeux de la période, il y a une récession qui s'annonce et là il n'y pas de mesure de soutien à l'activité et à l'emploi". "Ça s'est fait en l'absence totale de dialogue social. On n'a pas été reçu et il n'a pas été tenu compte de nos propositions", notamment sur "la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires", a-t-elle déclaré à l'AFP.
La CDFT a par ailleurs affirmé dans un communiqué qu'elle prendra "contact" avec les autres syndicats pour "envisager les suites à donner".
"Ce deuxième plan de rigueur en trois mois reste avant tout sur une démarche défensive. La CFDT prendra contact, dans les jours à venir, avec les autres organisations syndicales afin d'envisager les suites à donner", affirme la centrale de François Chérèque.
Luc Bérille, secrétaire général de l'Unsa : le plan de rigueur "impactera les plus fragiles, notamment par une désindexation de nombreuses prestations sociales. C'est une des mesures les plus injustes de ce plan qui aura des effets extrêmement graves à court et moyen terme". "L'accélération de la mise en œuvre de la réforme des retraites alourdira un des dispositifs les plus durs d'Europe", écrit Luc Bérille dans un communiqué.
Le Nouvel Observateur - AFP
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