lundi 14 novembre 2011

Incinérateur de MPM : de mal en pis .Le partage gauche droite enfin révélé dans le Canard (*)...!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rappel :

Publié le vendredi 22 avril 2011 à 15H00

Incinérateur de Fos : Everé veut brûler 60 000 tonnes supplémentaires

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L'entreprise va adresser une demande en préfecture. René Raimondi, le maire, est ulcéré

Le gestionnaire de l'incinérateur de Fos, Everé, veut désormais fonctionner à plein régime.
Le gestionnaire de l'incinérateur de Fos, Everé, veut désormais fonctionner à plein régime.
Photo archives Serge Guéroult

Lâchée mercredi au cours du quatrième Comité local d'information et de surveillance (Clis), la nouvelle a fait bondir le maire PS de Fos, René Raimondi. Everé, société gestionnaire de l'incinérateur, venait d'annoncer qu'elle allait demander au préfet de pouvoir passer de 300 000 à 360 000 tonnes de déchets brûlés par an, soit +20%.
"Ce n'est pas rien, s'insurge René Raimondi. On est en dehors de tous les clous! Dans les jours qui viennent, nous allons lancer un mouvement de protestation d'ampleur. Nous sommes toujours dans la logique de faire fermer cette usine." L'exploitant Everé, par la voix de Bérenger Saltel-Pongy, responsable environnement et communication, justifie ce "réajustement" par une situation de "sous-capacité administrative depuis la mise en service, il y a un peu plus d'un an. Nous n'arrivons donc pas à traiter l'ensemble des déchets de Marseille Provence Métropole alors que nos installations actuelles nous permettraient de le faire. Chaque année, nous devons 'ressortir' 80à 90000tonnes qui sont stockées." Avec cette hausse de 20%, "il ne resterait plus que 30000tonnes de déchets ultimes". Autre demande d'Everé : pouvoir traiter 10000tonnes de déchets hospitaliers issus de tout le département.
"On est en Libye !"
Du côté de la préfecture, on indique n'avoir reçu aucune demande. Mais quoi qu'il en soit, Everé devra constituer un dossier complet, avant une enquête publique et en attendant que le Conseil de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) donne son aval. Une procédure de plusieurs mois. "Lors de la précédente enquête publique, 9000personnes avaient dit qu'elles ne voulaient pas de l'incinérateur, tonne René Raimondi. Ici, elle n'a servi à rien. Ce n'est pas de la concertation, c'est du totalitarisme. On est en Libye !" Everé met en avant sa volonté de "transparence", s'étant engagé "à informer le Clis en priorité". Un site (1) vient d'ailleurs d'être mis en ligne. Le maire de Fos, lui, rappelle que "c'est la première fois qu'une collectivité territoriale va construire chez son voisin un équipement dont elle ne veut pas chez elle. C'est honteux."
Mercredi, René Raimondi avait sollicité Eugène Caselli, "lui qui était opposé à l'incinérateur au départ", afin qu'il se positionne contre. "Un appel à sa conscience pour lui rappeler ses promesses d'arriver à 50% d'incinération, 50% de méthanisation, ce qui n'est pas le cas actuellement." Le président de MPM ne répond pas forcément à ses attentes (lire édition de ce jour). La rencontre en préfecture ce matin, à l'occasion de la présentation du Schéma de cohérence intercommunale, risque d'être glaciale.
(1) http://www.evere.fr/

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