comme fin avril avec les TER, et contrairement aux investissements dans de nouvelle lignes, la révision des tarifs des transports à destination des jeunes de Marseille Provence Métropole (MPM) s’achemine vers une quasi-unanimité.
A l’occasion de sa présentation ce mercredi, avant un vote au conseil vendredi, Eugène Caselli a insisté sur l’importance de la part du budget alloué au transport dans les ménages, ajoutant que les mesures prises concerneraient plus de 35 000 jeunes. Avant d’assurer que « ces réductions de tarifs pour les jeunes, qui constituent un engagement de 1 000 000 d’euros par an pris en charge par MPM, ne seront pas compensées par des hausses sur les abonnements des autres usagers ». « Un coût élevé mais utile » pour André Molino, Marie-Louise Lota y voyant « une autre piste permettant de réduire la fraude » et « un bon point pour la rentrée de septembre ».
Pas gratuit mais moitié prix
En pratique, on est loin de la gratuité votée par la Région (sur les trajets domicile-études). Une piste comme toujours écartée à Marseille, où l’on estime que l’exemple d’Aubagne pour les transports urbains ne serait pas transposable. Mais, avec la gratuité des transports scolaires votée récemment par la communauté d’agglomération de Salon-de-Provence – son président Michel Tonon (PS) n’excluant sur France Bleu Provence d’aller plus loin car « à un moment donné les déplacements sont tellement importantes, problématiques, que s’il n’y a pas un effort, une impulsion des collectivités, nous risquons de ne pas avancer » – le sujet pourrait revenir sur la table du conseil vendredi.
Les détenteurs du pass RTM annuel jeunes (scolaires, stagiaires de la formation professionnelle et apprentis de moins de 26 ans) verront tout de même leur réduction atteindre la barre des 50%, avec 210€ au lieu de 240 (contre un plein tarif de 420 euros). Ceux qui paient leurs abonnements au mois accèderaient au réseau moyennant non plus 38 mais 34,50€ (soit cette fois-ci une réduction de seulement 20% par rapport au plein tarif de 43 euros par mois). Les boursiers verraient eux leur abonnement annuel passer de 190 à 170 euros ; au mois ils devront s’acquitter de 21,50€, soit 9,50 de moins qu’auparavant. Enfin, pour les bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire, le tarif Solidarité (-50%) ne sera plus limité au mois mais sera également disponible à l’année
Booster le syndicat mixte départemental
Quant aux réseaux de transport scolaires hors Marseille, les lycéens et collégiens bénéficieront d’une baisse de 20 euros sur le tarif annuel et les plus jeunes des écoles primaires paieront 70 euros au lieu de 90 euros. La situation hors Marseille qui a été abordée comme la prochaine étape pour les transports à MPM : « Il faut voir comment harmoniser l’ensemble des tarifs sur la métropole, comment avancer le plus rapidement possible, il y a là une véritable attente », a souligné André Molino.
Pour cela, « le syndicat mixte des transports (créé en 2009 sous l’égide du conseil général des Bouches-du-Rhône) doit passer à un stade supérieur, il faut qu’il y ait un transfert des compétences de chacun vers ce syndicat… il faut passer à l’âge adulte en changeant les statuts ». Une coopération qui est régulièrement évoquée comme l’un des dossiers majeurs de la métropolisation…
PS avec le président Eugène Caselli, UMP avec la vice-présidente aux Transports Marie-Louise Lota, PCF avec le président de la commission Transports André Molino et Europe Ecologie-Les Verts avec Karim Zeribi, patron de la RTM : A l’occasion de sa présentation ce mercredi, avant un vote au conseil vendredi, Eugène Caselli a insisté sur l’importance de la part du budget alloué au transport dans les ménages, ajoutant que les mesures prises concerneraient plus de 35 000 jeunes. Avant d’assurer que « ces réductions de tarifs pour les jeunes, qui constituent un engagement de 1 000 000 d’euros par an pris en charge par MPM, ne seront pas compensées par des hausses sur les abonnements des autres usagers ». « Un coût élevé mais utile » pour André Molino, Marie-Louise Lota y voyant « une autre piste permettant de réduire la fraude » et « un bon point pour la rentrée de septembre ».
Pas gratuit mais moitié prix
En pratique, on est loin de la gratuité votée par la Région (sur les trajets domicile-études). Une piste comme toujours écartée à Marseille, où l’on estime que l’exemple d’Aubagne pour les transports urbains ne serait pas transposable. Mais, avec la gratuité des transports scolaires votée récemment par la communauté d’agglomération de Salon-de-Provence – son président Michel Tonon (PS) n’excluant sur France Bleu Provence d’aller plus loin car « à un moment donné les déplacements sont tellement importantes, problématiques, que s’il n’y a pas un effort, une impulsion des collectivités, nous risquons de ne pas avancer » – le sujet pourrait revenir sur la table du conseil vendredi.
Les détenteurs du pass RTM annuel jeunes (scolaires, stagiaires de la formation professionnelle et apprentis de moins de 26 ans) verront tout de même leur réduction atteindre la barre des 50%, avec 210€ au lieu de 240 (contre un plein tarif de 420 euros). Ceux qui paient leurs abonnements au mois accèderaient au réseau moyennant non plus 38 mais 34,50€ (soit cette fois-ci une réduction de seulement 20% par rapport au plein tarif de 43 euros par mois). Les boursiers verraient eux leur abonnement annuel passer de 190 à 170 euros ; au mois ils devront s’acquitter de 21,50€, soit 9,50 de moins qu’auparavant. Enfin, pour les bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire, le tarif Solidarité (-50%) ne sera plus limité au mois mais sera également disponible à l’année
Booster le syndicat mixte départemental
Quant aux réseaux de transport scolaires hors Marseille, les lycéens et collégiens bénéficieront d’une baisse de 20 euros sur le tarif annuel et les plus jeunes des écoles primaires paieront 70 euros au lieu de 90 euros. La situation hors Marseille qui a été abordée comme la prochaine étape pour les transports à MPM : « Il faut voir comment harmoniser l’ensemble des tarifs sur la métropole, comment avancer le plus rapidement possible, il y a là une véritable attente », a souligné André Molino.
Pour cela, « le syndicat mixte des transports (créé en 2009 sous l’égide du conseil général des Bouches-du-Rhône) doit passer à un stade supérieur, il faut qu’il y ait un transfert des compétences de chacun vers ce syndicat… il faut passer à l’âge adulte en changeant les statuts ». Une coopération qui est régulièrement évoquée comme l’un des dossiers majeurs de la métropolisation…
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