Publié le
• Mis à jour le • Par
Sophie Soykurt
• dans : Jurisprudence, Jurisprudence RH
La décision qui écarte
l’agent non pour préserver le bon fonctionnement du service, mais pour
faire échec à sa réintégration ordonnée par le juge, doit être annulée.
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Cet article est paru dans
Le Club Ressources Humaines
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Dans ces conditions, la décision par laquelle le maire de la commune a placé l’intéressée en « congé exceptionnel » doit être regardée comme ayant eu pour motif déterminant, non de préserver le bon fonctionnement des services communaux mais de faire échec à la réintégration de l’intéressée dans les fonctions qu’elle exerçait au sein de la commune, en méconnaissance d’une injonction prononcée par un précédent jugement. En conséquence, c’est à juste titre que la décision litigieuse écartant l’agent de ses fonctions a pu être annulée pour détournement de pouvoir
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