Calais : la CFDT agit pour le vivre-ensemble
publié le 09/10/2015 à 16H52
par
Didier Blain et Guillaume Albaret
Dans
la jungle de Calais ils sont plus de 4 000 à espérer rejoindre un
avenir meilleur au Royaume-Uni. Face à cette situation d'urgence
humanitaire les salariés des transports, du commerce et agents hospitaliers
,
subissent d’importantes surcharges de travail dans des conditions de
plus en plus difficiles. La CFDT est à leur côté pour les accompagner et
trouver des solutions.
,
subissent d’importantes surcharges de travail dans des conditions de
plus en plus difficiles. La CFDT est à leur côté pour les accompagner et
trouver des solutions.
Sous
d’autres latitudes, on appelle cela un bidonville. À Calais, on
l’appelle la jungle. Ils sont plus de 4 000 migrants à y avoir atterri.
Ils ont fui la guerre, l’intolérance, la faim, l’esclavagisme ou la
pauvreté. Ils rêvent d’une vie meilleure, d’un ailleurs en paix. Face à
ces réfugiés chaque jour plus nombreux, des salariés du commerce, des
transports, d’Eurotunnel, des agents hospitaliers
et des policiers font leur possible pour les accueillir, les encadrer
dans des conditions difficiles avec un manque de moyens et de
préparation évident. Certains salariés et une partie de la population
locale saturent au risque de succomber au sirènes du rejet de l'autre.
Toute la CFDT s’est mise en ordre de marche pour faire remonter ces difficultés auprès des autorités politiques. Les services du Premier ministre ont reçu une délégation à Matignon le 24 septembre dernier. Ils ont promis la mise en place d’une instance de concertation avec tous les acteurs concernés du territoire, les administrations, les partenaires sociaux sous la houlette des représentants de l’État pour apporter des réponses locales au plus près des besoins. Elle doit se mettre au travail. Il y a urgence.
et des policiers font leur possible pour les accueillir, les encadrer
dans des conditions difficiles avec un manque de moyens et de
préparation évident. Certains salariés et une partie de la population
locale saturent au risque de succomber au sirènes du rejet de l'autre.Toute la CFDT s’est mise en ordre de marche pour faire remonter ces difficultés auprès des autorités politiques. Les services du Premier ministre ont reçu une délégation à Matignon le 24 septembre dernier. Ils ont promis la mise en place d’une instance de concertation avec tous les acteurs concernés du territoire, les administrations, les partenaires sociaux sous la houlette des représentants de l’État pour apporter des réponses locales au plus près des besoins. Elle doit se mettre au travail. Il y a urgence.
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