"L'hôpital de Marseille est face à une difficulté financière comme quasiment tous les gros centres hospitaliers en France. Dans une concurrence entre le public et le privé, l'Etat devait aider financièrement les hôpitaux publics et il retire cette aide pour l'année 2011", a-t-il dénoncé lors d'un point presse.
"On peut déjà dire que c'est 11 millions d'euros de moins pour financer l'hôpital à Marseille, et 500 M au niveau national. On ne peut plus aller plus loin. Si on veut que les hôpitaux publics aient les moyens de fonctionner, il faut que l'Etat réinjecte des moyens, en tout cas qu'il donne au minimum ce qu'il avait promis", a-t-il estimé.
"Que l'hôpital fasse attention aux dépenses de santé, c'est normal, c'est de l'argent public. Mais je crois qu'on est allé trop loin et en voulant toujours faire plus d'économies, en mettant de façon injuste l'hôpital en concurrence avec les cliniques privées, on rend l'hôpital malade et on fait en sorte que l'accès à la santé deviendra plus difficile pour une partie de la population", a-t-il encore souligné.
M. Chérèque a par ailleurs estimé "qu'à Marseille il n'y a pas tout à fait une démocratie syndicale telle qu'elle doit exister dans les entreprises ou dans les administrations".
"A partir du moment où les partis politiques les uns après les autres utilisent l'organisation syndicale Force ouvrière (FO) en particulier au niveau de la mairie et au niveau de l'hôpital comme agent électoral et soutien, il y a un problème de démocratie syndicale ici à l'Assistance publique de Marseille", a-t-il affirmé.
"Il faut une égalité des chances entre organisations syndicales dans cette ville", a-t-il appelé de ses voeux à sept jours des élections professionnelles à l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Le 7 octobre, une intersyndicale Sud, CGT, CFDT et CNI de l'AP-HM s'était réunie pour dénoncer un double jeu du syndicat majoritaire FO, sur fond de malaise de l'hôpital public.
AFP
"On peut déjà dire que c'est 11 millions d'euros de moins pour financer l'hôpital à Marseille, et 500 M au niveau national. On ne peut plus aller plus loin. Si on veut que les hôpitaux publics aient les moyens de fonctionner, il faut que l'Etat réinjecte des moyens, en tout cas qu'il donne au minimum ce qu'il avait promis", a-t-il estimé.
"Que l'hôpital fasse attention aux dépenses de santé, c'est normal, c'est de l'argent public. Mais je crois qu'on est allé trop loin et en voulant toujours faire plus d'économies, en mettant de façon injuste l'hôpital en concurrence avec les cliniques privées, on rend l'hôpital malade et on fait en sorte que l'accès à la santé deviendra plus difficile pour une partie de la population", a-t-il encore souligné.
M. Chérèque a par ailleurs estimé "qu'à Marseille il n'y a pas tout à fait une démocratie syndicale telle qu'elle doit exister dans les entreprises ou dans les administrations".
"A partir du moment où les partis politiques les uns après les autres utilisent l'organisation syndicale Force ouvrière (FO) en particulier au niveau de la mairie et au niveau de l'hôpital comme agent électoral et soutien, il y a un problème de démocratie syndicale ici à l'Assistance publique de Marseille", a-t-il affirmé.
"Il faut une égalité des chances entre organisations syndicales dans cette ville", a-t-il appelé de ses voeux à sept jours des élections professionnelles à l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Le 7 octobre, une intersyndicale Sud, CGT, CFDT et CNI de l'AP-HM s'était réunie pour dénoncer un double jeu du syndicat majoritaire FO, sur fond de malaise de l'hôpital public.
AFP
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