Les syndicats Sud, CGT et CFDT de La Poste ont réclamé vendredi 24 février 2012 que le suicide en septembre d'une salariée du Centre financier soit reconnu comme un accident du travail par l'entreprise, a-t-on appris auprès d'eux.
Le 15 septembre 2011, une salariée de 52 ans s’était défenestrée du 4e étage du bâtiment situé à Paris (XVe). En congé longue maladie pour dépression, elle avait repris ses fonctions trois semaines avant d’être de nouveau arrêtée après un accident de travail.
Le matin même de son retour au Centre financier, elle avait sauté dans le vide.
L’inspection du travail a transmis fin novembre au parquet de Paris son rapport qui conclut à « une faute caractérisée » de l’entreprise et met en cause pour « homicide involontaire » le PDG de La Poste, Jean-Paul Bailly, et le chef d’établissement du Centre financier.
La CGT et Sud, majoritaires à La Poste, se sont portés partie civile pour avoir accès au dossier. « Il faut que ce suicide soit reconnu comme accident du travail. Dès 2009, le médecin du Centre financier tirait déjà la sonnette d’alarme dans son rapport annuel, estimant que le risque psychosocial était le risque principal », a dit à l’AFP Régis Blanchot (Sud).
Comme la salariée était fonctionnaire, la famille peut faire une demande de reconnaissance de ce geste comme « accident de service » (équivalent d’un accident du travail dans le privé).
Cette demande passera devant une commission composée de représentants du personnel, de l’employeur et de médecins. La décision reviendra ensuite à l’employeur.
Plus du quart des effectifs en moins - M. Blanchot explique que les 1 575 salariés du Centre financier ont subi deux restructurations en « juste un an » et perdu depuis 2005 près de 640 postes sur 2 031, « plus du quart des effectifs », selon lui.
Il précise que la moyenne des arrêts maladie par agent est passée de 17 jours en 2009 à 24 en 2010.
La Poste, devenue le 1er mars 2010 une société anonyme à capitaux publics, emploie environ 240 000 personnes. Le bilan social 2011 faisait apparaître une dégradation des indicateurs de santé au travail pour le personnel, avec notamment une hausse des arrêts maladie
Le matin même de son retour au Centre financier, elle avait sauté dans le vide.
L’inspection du travail a transmis fin novembre au parquet de Paris son rapport qui conclut à « une faute caractérisée » de l’entreprise et met en cause pour « homicide involontaire » le PDG de La Poste, Jean-Paul Bailly, et le chef d’établissement du Centre financier.
La CGT et Sud, majoritaires à La Poste, se sont portés partie civile pour avoir accès au dossier. « Il faut que ce suicide soit reconnu comme accident du travail. Dès 2009, le médecin du Centre financier tirait déjà la sonnette d’alarme dans son rapport annuel, estimant que le risque psychosocial était le risque principal », a dit à l’AFP Régis Blanchot (Sud).
Comme la salariée était fonctionnaire, la famille peut faire une demande de reconnaissance de ce geste comme « accident de service » (équivalent d’un accident du travail dans le privé).
Cette demande passera devant une commission composée de représentants du personnel, de l’employeur et de médecins. La décision reviendra ensuite à l’employeur.
Plus du quart des effectifs en moins - M. Blanchot explique que les 1 575 salariés du Centre financier ont subi deux restructurations en « juste un an » et perdu depuis 2005 près de 640 postes sur 2 031, « plus du quart des effectifs », selon lui.
Il précise que la moyenne des arrêts maladie par agent est passée de 17 jours en 2009 à 24 en 2010.
La Poste, devenue le 1er mars 2010 une société anonyme à capitaux publics, emploie environ 240 000 personnes. Le bilan social 2011 faisait apparaître une dégradation des indicateurs de santé au travail pour le personnel, avec notamment une hausse des arrêts maladie
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