Rouletabille, la suite dominicale!
Version N°3 : A cause d'une erreur de localisation!
Hélène et Serge VANNI sont un couple de pêcheurs,
comme il en existe beaucoup en France.
Serge patron pêcheur possède un bateau.
Chaque jour, sauf par temps de Mistral, il part en mer et tire ses filets.
Chaque jour, Hélène vend le produit de la pêche, sur le Vieux-Port.
Quand il fait mauvais temps, Serge ne part pas en mer et par suite hélène ne vend pas de poisson!
Il passe en se relayant avec son équipage, tout le jour, tous les jours, 24 heures sur 24, à bord de son embarcation. Hélène et Serge sont prêts à intervenir pour préserver leur bâtiment, leur outil de travail.
Leur Patrimoine !
Hélène et Serge sont des enfants de la Madrague de Montredon, ils sont issus d’une famille de pêcheurs depuis cinq (5) générations.
Leurs arrières grands parents ont construit les murs du port de la Madrague de Montredon, en même temps qu’ils pêchaient pour nourrir leurs familles.
C’est serge et son épouse, aidés par leurs employés, qui ont tout supporté de l’incivisme des vacanciers, promeneurs et/ou marseillais.
La Communauté Urbaine de Marseille ayant installé des bennes à ordures le long des rues de la ville, chacun se doit d’y jeter ses immondices.
Hélas ce n’est pas toujours le cas.
Les rats de « Sormiou »
Les denrées périssables jetées sous ou dans les filets de Serge, par des quidams mal intentionnés, attirèrent les rats si nombreux que la famille VANNI se résolut à mettre en place deux caissons acier pour entreposer cordages et filets.
Comme il n’y avait pas de joueur de flûte pour faire disparaître les rats,
La famille VANNI utilisa un raticide suffisamment fort et efficace, correctement installé bien sûr hors de portée des humains enfants ou adultes.
Le résultat fût conforme aux espérances, la suppression des immondices conjugué à la construction des caissons acier, permirent à ce couple de pêcheurs de préserver leurs matériels.
Mais c’était sans compter sur le « zèle imbécile » d’un employé de la collectivité, il est vrai asticoté par les lettres dénonçant le caractère non-conforme à l’esprit villageois du petit port.
Que dire alors des constructions nouvelles qui défigurent irréparablement la beauté sauvage de Sormiou?
Construction qui n'ont rien de commun avec le monde des pêcheurs!
Donc Hélène et Serge plaident leur bonne foi : « Ils ont agi pour préserver l’hygiène nécessaire à ce coin de nature.
Ceci est le rôle de l'autorité territoriale.
Aucune personne réfléchie ne peut leur en faire grief ! »
Mais l’Administration persiste et intente un procès à la famille VANNI :
« Occupation du domaine public sans autorisation »
Mercredi 15 septembre 2010, une décision de justice devait intervenir dans le conflit qui oppose les époux VANNI à l’Administration CUMPM.
(A ce jour, 19 septembre 2010, pas de nouvelle de cette décision).
C’est, comme le dit mon ami Gilles : « l’Utilisation d’un discours inversé ».
Ou de manière plus prosaïque : « y-a que les morveux qui se mouchent ! »
En fait cette bataille contre les pêcheurs du Vieux-Port ou des Goudes, c’est la suppression de ces commerces centenaires, au profit, entre autres, d’une navette
« Taxi des Mers ».
Qui relierait dans un premier temps le port de L’Estaque à
celui de la Pointe- Rouge.
Ce projet est-il respectueux de la charte qualité environnementale qui est porteuse du dossier "Parc National des Calanques"?
N'oublions pas également que l’Administration en veut particulièrement à la famille VANNI qui mit en fuite l’exploitation de Grande Roue en bas de la Canebière.
Car le 23 juin 2009, les journaux titraient:
« la grogne des pêcheurs démonte la Grande Roue »
Revenons un instant sur le projet: "Parc National des Calanques":
A priori, la mise en place de ce parc ne peut-être un obstacle à l'exercice du métier plus que centenaire d'Hélène et de Serge VANNI.
Alors il devrait être nécessaire: de mettre en valeur cet artisanat, et permettre
la vente de ces poissons, mollusques coquillages crustacés, sur le magnifique
présentoire du Vieux-Port.
Le quai de la Fraternité, pour Marseille 2013, sera rénové.
Rien ne s'oppose donc, à trouver une solution élégante, pour conserver à
cet endroit, ce "folklore marseillais".
A la suite je vous parlerai de sucreries,
De NINA 1,
Et la suite…
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