dimanche 9 janvier 2011

Jean-Claude GAUDIN et FO : l'amour toujours...




article de 'la Provence' du 8 janvier 2011

Tout va bien les magouilles ??
A LA VILLE ET A MPM


Les "mal pensants" qui ont imaginé un seul instant qu'il y avait de l'eau dans le gaz entre le sénateur maire UMP Jean-Claude Gaudin et le syndicat majoritaire des territoriaux Force Ouvrière en seront pour leurs frais. Lors de la cérémonie des voeux, hier , le syndicat et le premier magistrat, ont réaffirmé le respect, la confiance, l'affection et la reconnaissance que, réciproquement, ils se portent. Un"ange est bien passé" lorsque Claude Argy secrétaire général de FO territoriaux est revenu sur le conflit contre la réforme des retraites et surtout sur la grève des éboueurs mais sa conclusion ramenait vite la lumière : "nous tenons à remercier le maire pour sa dignité durant ce conflit ainsi que le directeur général chargé des ressources humaines qui a permis une sortie de grève intelligente."


Venaient ensuite, les revendications dont les premières restent le pouvoir d'achat et les effectifs. Jean-Claude Gaudin y a répondu en rappelant que depuis son arrivée "les avancées sociales sont nombreuses." Et de citer la NBI "nouvelle bonification indiciaire" étendue à plus de 50% du personnel, les tickets restaurants, le soutien au comité d'action sociale et la prise en charge partielle des frais de déplacements domicile/travail. "Je voudrais que l'histoire de cette ville reconnaisse qu'avec le personnel municipal j'aurais sans doute été le maire le plus généreux." Jean-Claude Gaudin, après avoir appelé les fonctionnaires a "être exemplaire" rendait un hommage appuyé à Force Ouvrière :"des hommes de FO se sont soulevés pour un syndicalisme libre et indépendant et pas lié a des partis. La tradition des voeux dure depuis 60 ans et elle continuera tant que je serais là. Je continuerai à vous recevoir mais pas les syndicats qui me caricaturent et crient sous mes fenêtres des slogans d'un autre siècle." Claude Argy terminait sur une citation tirée du nouvel observateur " l'époque est au soupçon , au désenchantement alors que nous avons besoin de confiance et de conviction partagée."

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