dimanche 31 janvier 2010

Le Vélo à Assistance Électrique :témoignage d'un militant CFDT de MPM

Le Vélo à Assistance Électrique
L'alternative à l'automobile* en ville


*équipée d'un moteur thermique.
Marseille est une belle ville, mais le relief accentué de la cité et la quasi absence de pistes cyclables dignes de ce nom, ne prédisposent pas aux déplacements à vélo en ville. Malgré ces affirmations « le vélo », mis en place avec le soutien de MPM, semble parfaitement fonctionner. Preuve qu'il existe à Marseille quelques personnes décidées à ne pas subir les contingences imposées; par l'automobile et/ou que mes affirmations ne sont pas aussi vraies que je le pense.
Pour ma part, je trouve ce moyen de locomotion agréable et peu contraignant.
Or, il y a six mois, je disais, à qui voulait me lire (c'est à dire mes proches), toute mon admiration au sujet du vélo à assistance électrique, que je venais d'acquérir.
Et je donnais l'exemple suivant: j'habite au haut du boulevard André Aune dans le sixième arrondissement de Marseille et je me rends régulièrement place Canovas à Saint Antoine, située dans le quinzième arrondissement de Marseille.
En partant, de chez moi, à Sept heures trente deux du matin (test réalisé), c'est à exactement 7 heures 55 minutes que j'arrive à destination soit 22 minutes plus tard (pour information il y a exactement 10,5 km), trajet effectué à la vitesse moyenne de 28,6 km/h, ceci sans avoir souffert durant le déplacement, malgré la montée de la Viste, laquelle accuse parfois, une pente de 14%, ce qui n'est pas peu.
Je ne suis pas un spécialiste de la bicyclette, mais je reste, malgré mon age avancé, assez sportif.
Aussi, à maintes reprises, j'ai effectué ce trajet avec un VTC (Vélo Tout Chemin). La première fois, je me suis arrêté trois fois afin de reprendre haleine. Ce n'était pas de la fatigue, juste besoin de « réoxygéner » mon corps?
C'est à dire que l'effort prolongé me donnait l'impression d'avoir un besoin impérieux de reprendre mon souffle.
En fait ce n'était pas une impression, c'était une nécessité.
Pas fatigué malgré tout, au bout d'une heure et quart de course, j'arrivais à destination trempé de sueur.

Tandis qu'avec mon VAE (Vélo à Assistance Électrique), je pédale sans arrêt, sauf aux feux et intersections, je ne sue pas excessivement et je n'éprouve aucune difficulté grâce aux six vitesses bien étagées.
L'avantage du VAE par rapport au vélo traditionnel, c'est l'aide conséquente apportée par le moteur située sur le moyeu de la roue arrière.
J'avais, en première estimation mesuré, que j'étais capable de développer une puissance continue moyenne, de deux cents Watts.
Je devais avoir fait une bonne estimation car le VAE que je possède est équipé d'un moteur de deux cent cinquante watts sous quarante huit Volts. La batterie Lithium dont il est équipé possède une capacité de Huit Ampère-heure. Ce qui donne une autonomie, si la batterie est chargée à 100%, et si le cycliste ne participe qu'à l'entretien du mouvement, d'environ une heure et douze minutes.
J'ai fait l'expérience d'un circuit à vélo de soixante kilomètres, en deux heures et demie, sans pour autant avoir complètement déchargé la batterie.
Ce résultat est possible car le moteur électrique n'est alimenté que si le pédalier est en rotation (bien sûr) et si la poignée des vitesses n'est pas positionnée sur celle correspondant au petit pignon.
Le Vélo à Assistance Électrique en ville est donc l'alternative à l'automobile. Et lorsque le temps ne permet pas la pratique de ce « sport », les transports en commun, doivent, selon moi, être utilisés.

Il est évident que l'automobiliste, souvent énervé par une circulation en ville chaque jour plus dense, ne voit pas d'un très bon oeil la multiplication des vélos en ville. Il faut dire que le code de la route, dans sa version actuelle, ne préserve pas le cycliste. Pourtant avec un VAE en parfait état de marche, l'usager cycliste, se déplace, en moyenne à peu près aussi rapidement qu'un automobiliste, respectant la vitesse maximum de 50 km/h en ville.
D'ors et déjà, le risque de collision transversal est important avec les usagers de la chaussée, et le risque de collision axial n'est pas à déconsidérer lui non plus. Il est donc important de bâtir, au plan Européen ( en y incorporant la Suisse), un nouveau code pour tous, en séparant bien les vélos et VAE de tous les usagers de la route utilisant des véhicules à moteurs.
Quelque question mérite d'être posée:
- Quelle quantité de CO2, supplémentaire à celle que je rejette normalement dois-je comptabiliser pour connaître la valeur de la taxe carbone dont je devrais m'acquitter pour avoir contribué à polluer l'environnement?

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