État d’urgence : les six mesures principales
Le Président de la
République a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble de la France
métropolitaine et la Corse depuis le samedi 14 novembre. Voici les clefs
pour comprendre les implications de cette loi dans le fonctionnement du
pays.
Instauré par la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 (JO 7 avr.)
relatif à l’état d’urgence, ce régime juridique est déclaré par décret
en Conseil des ministres pour une durée précise et permet, dans un
contexte de troubles graves à l’ordre public, à l’autorité
administrative (les préfets et le ministère de l’Intérieur) de prendre
des mesures renforcées pour préserver l’ordre public.
Dans tous les départements, les préfets peuvent ainsi :
L’État d’urgence peut avoir une durée initiale de douze jours, mais sa prolongation doit être décidée par une loi du Parlement.
A noter qu’en Nouvelle Calédonie, ce régime a été appliqué à partir de décembre 1984, jusqu’au 30 juin 1985.
Dans tous les départements, les préfets peuvent ainsi :
- restreindre la liberté d’aller et venir en instaurant des zones de protection ou de sécurité particulières, ou en interdisant la circulation dans certains lieux (couvre-feu) ;
- interdire le séjour dans certaines parties du territoire à toute personne susceptible de créer un trouble à l’ordre public ;
- réquisitionner des personnes ou moyens privés ;
- interdire certaines réunions publiques ou fermer provisoirement certains lieux de réunion ;
- autoriser des perquisitions administratives en présence d’un officier de police judiciaire ;
- assigner à résidence toute personne dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre public.
L’État d’urgence peut avoir une durée initiale de douze jours, mais sa prolongation doit être décidée par une loi du Parlement.
Un régime déjà utilisé dans le passé
Durant les événements en Algérie, l’état d’urgence a été appliqué dans cet ancien département français, et même prorogé par la loi du 7 août 1955 pour six autres mois. Auparavant, en France métropolitaine, ce régime a été appliqué lors des évènements du 13 mai 1958, à l’occasion du « putsch des généraux » en 1961 et enfin durant deux semaines lors des émeutes urbaines en novembre 2005.A noter qu’en Nouvelle Calédonie, ce régime a été appliqué à partir de décembre 1984, jusqu’au 30 juin 1985.
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Hommage
Deuil national en hommage aux victimes des attentats de Paris
Un deuil national de trois jours a été décrété suite aux attentats meurtriers qui ont frappé le 13 novembre la capitale.
Conformément à un décret du président de la République, les
dimanche 15 novembre, lundi 16 novembre et mardi 17 novembre 2015 sont
jours de deuil national afin de rendre hommage aux victimes des
attentats commis à Paris le 13 novembre 2015.
L’ensemble des Français doit pouvoir se joindre à cet hommage. Les employeurs ont été invités à permettre à leurs salariés d’y participer.
Un moment de recueillement est organisé lundi 16 novembre, à 12 heures, permettant aux agents des services publics de s’associer à cet hommage.
Enfin, les drapeaux sont mis en berne sur les bâtiments et édifices publics jusqu’au mardi 17 novembre inclus.
[Voir la circulaire relative aux jours de deuil national en hommage aux victimes des attentats commis à Paris le 13 novembre 2015]
L’ensemble des Français doit pouvoir se joindre à cet hommage. Les employeurs ont été invités à permettre à leurs salariés d’y participer.
Un moment de recueillement est organisé lundi 16 novembre, à 12 heures, permettant aux agents des services publics de s’associer à cet hommage.
Enfin, les drapeaux sont mis en berne sur les bâtiments et édifices publics jusqu’au mardi 17 novembre inclus.
[Voir la circulaire relative aux jours de deuil national en hommage aux victimes des attentats commis à Paris le 13 novembre 2015]
Face à la barbarie, solidarité et unité
publié le 14/11/2015 à 11H37
par
CFDT
Suiteaux
attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre, la commission exécutive
de la CFDT appelle à l'unité, au rassemblement et au sang-froid.
Les
actes commis ce vendredi 13 novembre à Paris ont franchi un seuil dans
l’ignominie, la lâcheté et la barbarie. La CFDT, ses militants et
adhérents s’inclinent devant les victimes, leurs familles et leurs
proches. Elle rend hommage aux citoyens, fonctionnaires, salariés et
bénévoles qui se sont mobilisés pour porter assistance aux victimes et
rétablir la sécurité.
Les auteurs et les commanditaires de ces massacres horribles veulent installer la peur, la division et semer la haine. Leurs cibles sont la démocratie et les valeurs républicaines.
La
CFDT appelle à l’unité, au rassemblement et au sang-froid. La vigilance
et la fermeté face au terrorisme sont indispensables. Rien ne nous
détournera de notre action pour une société fraternelle et un monde
libéré de toutes les formes de fascisme et de fondamentalisme.
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