Les salariés de la Société provençale de stationnement (SPS), filiale du groupe Q-Park, qui gère sept parkings du centre-ville de Marseille, sont en grève depuis lundi 26 mars 2012 pour protester contre une modification des contrats et des conditions de travail, ont-ils indiqué.
Le mouvement, appelé par les syndicats CGT, CFDT et FO, s’est d’abord traduit lundi 26 mars par le blocage total de quatre parkings. Il en touchait cinq mercredi 28 mars, les grévistes ne barrant plus les accès mais laissant les usagers entrer et sortir gratuitement.
Manque de consultation salariale - Les 38 salariés de SPS protestent contre la décision de la direction d’avoir muté d’autorité deux caissiers pour embaucher à leur place, dans un des parkings, des agents d’exploitation aux missions élargies à la surveillance et au nettoyage.
« Une décision prise sans consultation préalable du personnel concerné ni du comité d’entreprise », et qui « n’est motivée que par des motifs financiers, alors que SPS se porte bien », ont souligné leurs représentants au cours d’une conférence de presse mercredi 28 mars.
Les grévistes qui se disent « déterminés à aller jusqu’au bout » et même à « bloquer à nouveau les parkings s’il n’y a pas d’avancée dans les négociations » entamées mardi avec la direction, dénoncent également « l’insécurité permanente et l’hygiène déplorable » des parcs de stationnement.
Dépôt d’un référé - Rémy Delepoulle, directeur d’exploitation à Q-Park France, a indiqué que le statut d’agent d’exploitation était celui en vigueur dans tous les autres parkings gérés par la société (120 en France – 400 salariés au total) et que la société entendait l’étendre progressivement à ceux de Marseille.
La communauté urbaine de Marseille, Marseille Provence Métropole (MPM), dirigée par Eugène Caselli (PS) et qui accorde la délégation de service public à Q-Park, a indiqué, dans un communiqué, avoir déposé lundi un référé « afin de pouvoir faire libérer les accès de ces parkings par la force publique si nécessaire ».
Manque de consultation salariale - Les 38 salariés de SPS protestent contre la décision de la direction d’avoir muté d’autorité deux caissiers pour embaucher à leur place, dans un des parkings, des agents d’exploitation aux missions élargies à la surveillance et au nettoyage.
« Une décision prise sans consultation préalable du personnel concerné ni du comité d’entreprise », et qui « n’est motivée que par des motifs financiers, alors que SPS se porte bien », ont souligné leurs représentants au cours d’une conférence de presse mercredi 28 mars.
Les grévistes qui se disent « déterminés à aller jusqu’au bout » et même à « bloquer à nouveau les parkings s’il n’y a pas d’avancée dans les négociations » entamées mardi avec la direction, dénoncent également « l’insécurité permanente et l’hygiène déplorable » des parcs de stationnement.
Dépôt d’un référé - Rémy Delepoulle, directeur d’exploitation à Q-Park France, a indiqué que le statut d’agent d’exploitation était celui en vigueur dans tous les autres parkings gérés par la société (120 en France – 400 salariés au total) et que la société entendait l’étendre progressivement à ceux de Marseille.
La communauté urbaine de Marseille, Marseille Provence Métropole (MPM), dirigée par Eugène Caselli (PS) et qui accorde la délégation de service public à Q-Park, a indiqué, dans un communiqué, avoir déposé lundi un référé « afin de pouvoir faire libérer les accès de ces parkings par la force publique si nécessaire ».
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