Créé le 28-02-2012 à 23h57- Mis à jour le 29-02-2012 à 22h29 10 réactions
La CFDT du ministère des Affaires étrangères a déposé lundi un recours contre la nomination de Bertrand Lortholary à un poste d'ambassadeur... Ce n'est que le dernier en date d'une série.
Ministère des Affaires étrangères (JPDN/SIPA)
Mots-clés :Conseillers, ambassadeurs, Sarkozy, diplomatie, Yves Marek, Damien Loras
Et de trois ! Après Yves Marek et Damien Loras, c’est au tour de Bertrand Lortholary de se retrouver dans le viseur de la CFDT du ministère des Affaires étrangères. Leur crime ? Avoir été parachutés à des postes d’ambassadeur au mépris des règles d’embauche : tous trois conseillers, pour le premier du Sénat, pour les deux autres de l’Elysée, ils ne peuvent prétendre à la fonction faute d’avoir exercé des responsabilités dans l’encadrement et justifié de trois années de service à l’étranger.
Depuis que Nicolas Sarkozy a réussi à imposer Boris Boillon à Tunis, début 2011, alors qu’il ne remplissait pas ces conditions, pourtant inscrites noir sur blanc dans un décret datant de 2009, le syndicat est parti en chasse contre les nominations irrégulières. Le premier à en avoir fait les frais est Marek, comme l’a révélé le site "Acteurs publics" : nommé en juin à Monaco, il n’a jamais remis ses lettres de créance, la CFDT ayant déposé un recours devant le Conseil d’Etat qui l’a fait sauter en plein vol. Loras n’a, pour sa part, même pas eu le temps d’être nommé au Brésil : la menace d’une action en justice a fait reculer l’administration.
Très agacée par ces sorties de cabinet aux forceps de "jeunes loups sarkozystes", elle attend sur le pied de guerre "les trois-quatre autres nominations du même type qui vont certainement avoir lieu dans les prochaines semaines." Et d'en conclure qu'"il y a une ambiance de sauve-qui-peut avant l’élection
Depuis que Nicolas Sarkozy a réussi à imposer Boris Boillon à Tunis, début 2011, alors qu’il ne remplissait pas ces conditions, pourtant inscrites noir sur blanc dans un décret datant de 2009, le syndicat est parti en chasse contre les nominations irrégulières. Le premier à en avoir fait les frais est Marek, comme l’a révélé le site "Acteurs publics" : nommé en juin à Monaco, il n’a jamais remis ses lettres de créance, la CFDT ayant déposé un recours devant le Conseil d’Etat qui l’a fait sauter en plein vol. Loras n’a, pour sa part, même pas eu le temps d’être nommé au Brésil : la menace d’une action en justice a fait reculer l’administration.
On risque l’incident diplomatique"
Quant à Lortholary, deux recours contre sa nomination en Indonésie, entérinée mi-février, ont été déposés lundi 27 février. Le syndicat majoritaire du Quai d'Orsay a non seulement déposé un recours pour excès de pouvoir sur le bureau du Conseil d’État pour demander l'annulation du décret de nomination, mais il a également fait une requête en référé-suspension dans le but d’en obtenir rapidement la suspension, en attendant le jugement sur le fond, qui peut prendre de 6 mois à un an. Interrogé sur la nomination de Lortholary, le Quai d'Orsay n'a pas donné suite à notre demande. "On risque l’incident diplomatique", commente pour sa part la CFDT.Très agacée par ces sorties de cabinet aux forceps de "jeunes loups sarkozystes", elle attend sur le pied de guerre "les trois-quatre autres nominations du même type qui vont certainement avoir lieu dans les prochaines semaines." Et d'en conclure qu'"il y a une ambiance de sauve-qui-peut avant l’élection
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