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DU TEMPS - Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger était
l'invité du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro dimanche. Le syndicaliste
demande au gouvernement de retarder ses ordonnances portant sur la
réforme du travail.
Vincent Michelon
Des
ordonnances, oui, mais pas durant les congés d'été. Invité dimanche du
Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro, Laurent Berger, secrétaire général de la
CFDT, a demandé au gouvernement de retarder la réforme du travail
promise par Emmanuel Macron afin de laisser du temps à la négociation.
Initialement prévues pour le mois d'août ou la rentrée scolaire, ces ordonnances comportent notamment les mesures visant à donner la primauté aux accords d'entreprise sur le code du travail sur de nombreux sujets comme les heures supplémentaires ou les congés. Si la CGT se montre hostile à cette réforme, sur le fond comme sur la forme, la CFDT se montre prête à discuter sur tous les sujets. A conditionner de se donner du temps :
Initialement prévues pour le mois d'août ou la rentrée scolaire, ces ordonnances comportent notamment les mesures visant à donner la primauté aux accords d'entreprise sur le code du travail sur de nombreux sujets comme les heures supplémentaires ou les congés. Si la CGT se montre hostile à cette réforme, sur le fond comme sur la forme, la CFDT se montre prête à discuter sur tous les sujets. A conditionner de se donner du temps :
J'ai
dit au président de la République que le délai me paraissait trop
contraint et qu'il fallait le repousser. Les ordonnances en août, c'est
précipité. C'est un sujet que l'on va aborder demain avec le Premier
ministre
Désaccord sur l'indemnisation des licenciements
Pour
le patron de la CFDT, l'enjeu est de permettre aux syndicats d'apporter
des "contre-propositions" jusqu'à la fin du mois de septembre, "ou
début octobre". Un délai supplémentaire qui permettrait "de regarder ce
qui doit être traité dans le code du travail, au niveau de la branche ou
au niveau de l'entreprise".
Si la CFDT se montre ouverte sur plusieurs aspects de la réforme, dont la place de la représentation syndicale dans l'entreprise - "Emmanuel Macron a exprimé la volonté de redonner du poids aux représentants du personnel", estime Laurent Berger -, d'autres sujets font l'objet d'un désaccord. C'est le cas de l'instauration d'un barème d'indemnisation aux prud'hommes pour le licenciement d'un salarié, à laquelle le syndicat s'oppose "par principe". "Je crois à une justice qui répare l'intégralité du préjudice subi", plaide Laurent Berger. Qui indique toutefois que "si cette barémisation doit se mettre en place, la CFDT veillera à ce que cela se fasse le mieux possible".
Les concertations avec les partenaires sociaux sur cette délicate réforme du travail par ordonnances se poursuivent à partir de lundi à Matignon, en présence d'Edouard Philippe et de sa ministre du travail Muriel Pénicaud.
Si la CFDT se montre ouverte sur plusieurs aspects de la réforme, dont la place de la représentation syndicale dans l'entreprise - "Emmanuel Macron a exprimé la volonté de redonner du poids aux représentants du personnel", estime Laurent Berger -, d'autres sujets font l'objet d'un désaccord. C'est le cas de l'instauration d'un barème d'indemnisation aux prud'hommes pour le licenciement d'un salarié, à laquelle le syndicat s'oppose "par principe". "Je crois à une justice qui répare l'intégralité du préjudice subi", plaide Laurent Berger. Qui indique toutefois que "si cette barémisation doit se mettre en place, la CFDT veillera à ce que cela se fasse le mieux possible".
Les concertations avec les partenaires sociaux sur cette délicate réforme du travail par ordonnances se poursuivent à partir de lundi à Matignon, en présence d'Edouard Philippe et de sa ministre du travail Muriel Pénicaud.
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