P.S.:TRIBULATIONS D'UN PATROUILLEUR-ENQUETEUR DE LA VOIRIE
Dans cet exposé, ce parcours débute avec son arrivée au service de la Ville de Marseille, il ya près de neuf ans. Où il est recruté par la Direction de la Voirie
Durant trois années, il est employé par l'Enclos LAROUSSE (36 bd LAROUSSE),
Puis, l'enclos, sur décision de la Direction est programmé pour être bientôt fermé, il expose à son ami Jean –Marc lequel était employé dans le service Laboratoire Voirie, son besoin de trouver une structure accueillante. Il est, après une minutieuse enquête menée par son chef de Service, recruté par ce service. Il est donc muté de l’Enclos LAROUSSE (36bd LAROUSSE), au Laboratoire Voirie (38 bd LAROUSSE),
Pas si mauvais choix, en somme, l’ambiance est plus fraternelle, accueillante, les tâches plus intéressantes et formatrices. Hélas, le laboratoire voirie, créé à l’origine pour juger la qualité des prestations réalisées par les entreprises partenaires, mais ne possédant pas la compétence de Police nécessaire (l’administration ayant fait le choix (on peut se demander pourquoi) de ne pas assermenter le personnel de son Laboratoire), celui-ci devra rapidement fermer.
Il choisit, alors, de postuler un emploi au sein d'une nouvelle unité, dont il apprit la future création : Patrouilleurs-Enquêteurs.
Patrouilleurs-Enquêteurs : cette nouvelle unité réservée, à l’origine, à une population d'agents de Maîtrise, reçoit la proposition de Patrick, et finit par accepter sa candidature. Il faut dire que les AM ne se sont pas portés en masse volontaires, et P.S. même s’il ne possède pas ce grade, possède, après examen, la volonté et les connaissances nécessaires, exception est donc faite au nom du principe de la distinction existante entre grade et qualification.
•Durant 18 mois il enquête et il patrouille, avec quelques contraintes : obligation de passer le concours – ceci est louable-
Utilisation de son mobile pour communiquer –ceci est moins louable-,
La dotation en équipements personnels, n’est pas complète du tout, la protection corporelle complète du motocycliste n’est pas assurée –ceci est encore moins louable- et l’engagement de la collectivité, en cas d’accident, ou d’incident, ne se substitue pas à celle de l’agent – ce dernier point, avec l’aide d’une réflexion juridique adaptée, aurait pu être trouvée.
Il passe donc le concours, ou l’examen, pour évoluer d’agent d’entretien, à celui d’agent technique, le réussit, mais le traitement de son cas reste particulier : sa fiche de poste n’est toujours pas rédigée, le moyen de communication qu’il utilise lui appartient en propre (il paye l’abonnement de son Mobile), au contraire de tous ses collègues ayant affaire au public, il ne touche pas les 10 ou 15 points d’indices supplémentaires de la Nouvelle Bonification Indiciaire. Ce dernier point est récurrent, depuis son arrivée à la DIVOI, ce complément de salaire aurait dû lui être versé.
Il pensait, logiquement être rentré dans la norme, mais il ne touche toujours pas la NBI, à laquelle il peut prétendre !
Mieux encore, si l’on peut dire, son nouveau responsable le reçoit alors qu’il pleut averse sur la cité, celui-ci lui demande de réaliser un travail correspondant à son ancienne affectation. De plus il apprend que la quantité d’essence hebdomadaire, dans ce nouveau boulot est limitée à 15 litres !
C’est à peu ce qu’il consomme pour faire ses trajets domicile/lieu d’embauche !
Un peu surpris, il explique avec respect tous ces points à son responsable, lequel ne veut rien entendre. « Si t’y es pas content, ..*.., toi et moi ça pas le l’ faire..*.. c’est comme ça !»
*ajoutez ce qui (selon vous) va bien !
Belle leçon de l’enseignant à l’élève.
Tout comme nous, vous serez outrés d’apprendre ces faits, troublants où la patience, la volonté et le mérite d’une personne sont mis à l’épreuve, où l’impéritie d’une administration est démontrée de manière aussi criante.
Car notre collègue P.S., par son travail, par son attitude respectueuse, par son sens de la hiérarchie, par son sérieux, qualités unanimement constatées, et sanctionnées, par ses différents employeurs, de la Ville de Marseille à la Communauté Urbaine de Marseille Provence Métropole, arrive encore à se contrôler (il est chef de famille responsable).
Il mérite un meilleur traitement que celui qui lui est réservé.
A notre avis il a au moins un grand tort. Il ne s’exprime pas en hurlant, et/ou il ne pèse pas 120 kg !
Et cette fiche de poste pour celui de « Patrouilleurs-Enquêteurs » qu’il attend toujours, n’est-ce pas la démonstration de ce que nous dénoncions : l’Impéritie de l’administration !
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