vendredi 13 avril 2018

Laurent Berger a salué l'adoption par les députés de garanties pour les cheminots ....."Des avancées insuffisantes pour la CFDT cheminots . Selon Laurent Berger, « le vrai sujet, jamais posé, c’est quel ferroviaire nous voulons pour demain ? ». Le secrétaire général de la CFDT a appelé à « négocier et entendre les propositions qui ont été faites. La CFDT ne souhaite que cela : discuter ».

LE GOUVERNEMENT DOIT ÉCOUTER LES PROPOSITIONS DE LA CFDT CHEMINOTS”

Publié le 13/04/2018
Invité de RTL le 13 avril 2018, Laurent Berger est longuement revenu sur la réforme de la SNCF en invitant le gouvernement à prendre en considération les propositions des cheminots CFDT. 



Extrait du Monde le 11 avril 22h27


"...L’Assemblée nationale a voté mercredi 11 avril une série de garanties pour les cheminots transférés de la SNCF à une autre entreprise ferroviaire dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.
La ministre des transports, Elisabeth Borne, a défendu « des garanties de haut niveau », et assuré que ce « sac à dos social » serait complété d’ici à l’examen du projet de loi de réforme ferroviaire au Sénat à la fin de mai, en fonction des concertations en cours avec les organisations syndicales. 

L’article adopté prévoit des transferts « prioritairement au volontariat », ce qui, a souligné la ministre, « reprend les propositions avancées par les organisations syndicales qui ont accepté de rentrer dans les discussions ».

De plus, est prévu sans limite de durée le maintien du niveau de rémunération au moment du transfert, du régime spécial de retraiteainsi que la garantie de l’emploi pour ceux ayant été embauchés au statut par la SNCF.

Les députés ont validé un amendement du rapporteur Jean-Baptiste Djebbari (LREM) pour la conservation des « avantages »accordés par l’entreprise historique, comme les facilités de circulation ou l’accès aux médecins spécialisés.
La gauche s’oppose au texte et déplore des lacunes

Dénonçant un « saucissonnage du statut des cheminots », les communistes ont critiqué « des flous qui persistent », en cas de faillite de la nouvelle entreprise ou de refus d’un cheminot d’être transféré, avec le risque d’un « licenciement automatique ». Sur ce dernier point, « il faut poursuivre la concertation », a répondu Mme Borne.
Des amendements communistes et socialistes visant à créer un « droit à réintégration » à la SNCF en cas de « défaillance » du nouvel employeur ont été repoussés, en attendant là aussi des arbitrages gouvernementaux. D’autres amendements de gauche ont été rejetés au motif qu’il fallait laisser « de la souplesse aux nouvelles entreprises », qui peuvent, selon la ministre, avoir « de nouvelles idées, de nouveaux services ». La nouvelle présidente des députés PS, Valérie Rabault, a cherché, en vain, à inscrire que l’ancienneté des employés soit reprise en cas de transfert.
L’Assemblée a, en revanche, donné son feu vert à un amendement du rapporteur prévoyant la nécessité, pour les entreprises amenées à transporter des voyageurs dans le cadre d’un contrat de service public, de détenir un certificat de sécurité et d’exercer à titre principal une activité de transport ferroviaire.
Il en découlera pour les salariés l’application de la convention collective de la branche ferroviaire. Des députés, y compris dans la majorité, s’étaient inquiétés de l’arrivée d’opérateurs étrangers pouvant ne pas y être soumis......"




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