La ministre de la Réforme de l'Etat et de la décentralisation Marylise Lebranchu, attendue ce vendredi 21 décembre 2012 à Marseille pour une ultime conférence de concertation sur la métropole, a assuré mercredi 19 qu'elle proposerait "quand même" un texte, malgré le boycott annoncé de nombreux élus.
L’objectif est de “se mettre d’accord avec l’ensemble de ceux qui seront présents sur les compétences et la gouvernance de cet objet institutionnel à inventer sur l’aire Aix-Marseille-Provence”, a déclaré la ministre dans une interview téléphonique à l’AFP.
Interrogée sur la décision des présidents de huit des neuf intercommunalités des Bouches-du-Rhône de ne pas participer à cette réunion, Mme Lebranchu a jugé que “l’idéal quand on n’est pas d’accord, c’est de discuter”, tout en rappelant l’importance de la réunion de vendredi, la dernière “sous cette forme avant le projet de loi”.
Pas un accord a minima - “S’ils ne sont pas là, ce sera plus difficile, mais si in fine je ne peux pas les rencontrer, on proposera quand même un texte. L’intérêt général nous commande et il faut aller vite devant la concurrence de Gênes, Barcelone ou Valence”, a estimé la ministre, promettant qu’il ne s’agira “pas d’un accord a minima”.
“Sur le diagnostic, on est tous d’accord”, a-t-elle souligné, évoquant les problèmes de transports, de logements et d’emplois rencontrés par les près de deux millions d’habitants de l’agglomération marseillaise.
“Nous sommes persuadés que cette zone a un très grand avenir, dans le cadre de son inscription dans le bassin méditerranéen”, a encore ajouté la ministre.
Rédaction entre Noël et le Nouvel An - Le document sur la réforme de la décentralisation, avec son volet sur la métropole marseillaise, sera rédigé “entre Noël et le Nouvel An”, en vue d’une présentation en Conseil des ministres mi-février.
Des neuf intercommunalités des Bouches-du-Rhône (Marseille, Aix-en-Provence, Arles, Salon-de-Provence, Aubagne, Martigues, Châteaurenard, Saint-Rémy-de-Provence, Istres), seul Eugène Caselli, le président (PS) de Marseille Provence Métropole (MPM), est favorable au projet de métropole du gouvernement, annoncé le 6 septembre à l’issue du comité interministériel sur Marseille.
De nombreux maires du département y sont également opposés.
Interrogée sur la décision des présidents de huit des neuf intercommunalités des Bouches-du-Rhône de ne pas participer à cette réunion, Mme Lebranchu a jugé que “l’idéal quand on n’est pas d’accord, c’est de discuter”, tout en rappelant l’importance de la réunion de vendredi, la dernière “sous cette forme avant le projet de loi”.
Pas un accord a minima - “S’ils ne sont pas là, ce sera plus difficile, mais si in fine je ne peux pas les rencontrer, on proposera quand même un texte. L’intérêt général nous commande et il faut aller vite devant la concurrence de Gênes, Barcelone ou Valence”, a estimé la ministre, promettant qu’il ne s’agira “pas d’un accord a minima”.
“Sur le diagnostic, on est tous d’accord”, a-t-elle souligné, évoquant les problèmes de transports, de logements et d’emplois rencontrés par les près de deux millions d’habitants de l’agglomération marseillaise.
“Nous sommes persuadés que cette zone a un très grand avenir, dans le cadre de son inscription dans le bassin méditerranéen”, a encore ajouté la ministre.
Rédaction entre Noël et le Nouvel An - Le document sur la réforme de la décentralisation, avec son volet sur la métropole marseillaise, sera rédigé “entre Noël et le Nouvel An”, en vue d’une présentation en Conseil des ministres mi-février.
Des neuf intercommunalités des Bouches-du-Rhône (Marseille, Aix-en-Provence, Arles, Salon-de-Provence, Aubagne, Martigues, Châteaurenard, Saint-Rémy-de-Provence, Istres), seul Eugène Caselli, le président (PS) de Marseille Provence Métropole (MPM), est favorable au projet de métropole du gouvernement, annoncé le 6 septembre à l’issue du comité interministériel sur Marseille.
De nombreux maires du département y sont également opposés.
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