dimanche 17 septembre 2017

Ordonnances travail :UNE OCCASION MANQUÉE POUR MODERNISER LE DIALOGUE SOCIAL Il n’y a pas que la CFDT qui le dit : le dialogue social de qualité participe à la performance d’une entreprise. Beaucoup d’experts français et internationaux le démontrent… Mais le gouvernement a plutôt écouté les employeurs les plus rétrogrades, et n’a pas entendu les demandes de la CFDT qui voulait améliorer l’accès à l’information des élus du personnel, renforcer la place des salariés dans les conseils d’administrations, ouvrir à la codécision l’utilisation de l’argent public ou la rémunération des dirigeants… LE DIALOGUE SOCIAL BÉNÉFICIE À TOUS La CFDT est persuadée que l’on peut, dans l’entreprise, négocier des organisations du travail et des garanties conformes aux attentes des salariés et utiles à la performance de l’entreprise. Mais pour que ce donnant-donnant fonctionne, les négociations doivent être loyales et équilibrées : pour cela, il faut des représentants du personnel protégés du lien de subordination vis-à-vis l’employeur, formés, ayant accès à toute l’information économique et sociale sur l’entreprise.



ORDONNANCES : LA CFDT MOBILISÉE AUPRÈS DES SALARIÉS

Publié le 16/09/2017 à 18H16
par Information-communication

La CFDT a participé aux réunions de concertation qui préparaient les ordonnances avec deux objectifs principaux : sécuriser les salariés, renforcer la place du dialogue social en proximité des salariés. C’est ce qu’elle fait depuis des années, en s’engageant dans les réformes qui permettent de conquérir des droits nouveaux pour les travailleurs : rupture conventionnelle, compte personnel de formation, droits rechargeables à l’assurance chômage, généralisation de la complémentaire santé etc.
Mais cette fois, les ordonnances ne sont pas à la hauteur de nos attentes : beaucoup trop de règles flexibilisent les relations sociales et facilitent les licenciements. Si le texte poursuit la «décentralisation » de la négociation vers l’entreprise, engagée en 2016 pour le temps de travail, elles ne donnent pas aux représentants du personnel un meilleur accès à l’information, réduisent leurs moyens et, pire, renforcent le pouvoir unilatéral de l’employeur dans les plus petites entreprises. 
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