mercredi 13 avril 2011

POLICE DE LA PROPRETE

C'est évident, 31 personnes
pour assurer les rôles dévolus à la Police de la Propreté
pour une métropole vaste comme l'est Marseille,
c'est peu, très peu.
Informer les visiteurs et les résidents de "l'hyper centre"
est plus que nécessaire.


Buzz de la semaine

Marseille : "La police de propreté n'est qu'une pièce d'un puzzle"

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Publié le dimanche 10 avril 2011 à 09H05
L'article sur le bilan de la police de la propreté à Marseille, deux ans après sa création par MPM a soulevé de nombreuses remarques parmi nos Provençaunautes.
Comme à Marseille, des agents de la police de la propreté de MPM vont arpenter les rues de La Ciotat, pour dénicher les contrevenants.
Comme à Marseille, des agents de la police de la propreté de MPM vont arpenter les rues de La Ciotat, pour dénicher les contrevenants.
Photo Franck Pennant

L'article sur le bilan de la police de la propreté à Marseille, deux ans après sa création par Marseille Provence Métropole a soulevé de nombreuses remarques parmi nos Provençaunautes. Nous avons donc demandé à Fred Guilledoux, journaliste qui avait rédigé l'article, de répondre à vos interrogations.
- Trésorier : "La police de la propreté, une équipe de 31 personnes (…) absolument pas motivées (nombre de PV établis en 2 ans inconnu)"...
Plusieurs remarques ont été faites sur la motivation des employés de la police de propreté, notamment sur leur lenteur et mauvaise volonté, si ce n'est leur incapacité, d'autant que le nombre de PV établis reste inconnu, pensez-vous que ces critiques soient méritées et pourquoi ?
Fred Guilledoux :
"Difficile de faire des généralités sur le volontarisme d'une équipe d'une cinquantaine de personnes. Simplement un constat personnel : dans le centre-ville où intervient la police de la propreté, il est manifeste que certaines de ses missions ne sont pas toujours respectées. Ensuite, on trouve des témoignages très contrastés, avec des acteurs qui soulignent le bon boulot de la police de la propreté et d'autres qui ont en poche quelques anecdotes peu glorieuses.
Enfin, il faut reconnaître que la mission est difficile : comme tout le monde, les Marseillais n'aiment guère être verbalisés, ce qui provoque des réactions vives. De plus, l'articulation avec les autres services de la propreté reste à trouver.
Pour terminer, une vieille histoire : il n'y a pas si longtemps, alors qu'il présidait MPM, Jean-Claude Gaudin a assuré lors d'une réunion interne que les anciens du nettoiement décourageaient les petits nouveaux de trop en faire pour ne pas perturber leur tranquillité. Ce genre d'habitudes ne se changent pas du jour au lendemain...
En ce qui concerne les PV, on a quelques chiffres : 4 488 procès-verbaux en 2009, 5 237 en 2010 et nous sommes à 1 461 pour le 1er trimestre 2011.

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