lundi 7 février 2011

Agression d’un Agent de la voirie : exercice du droit de retrait si l'administration ne prend pas des mesures immédiates !














Agression d’un Agent de la


Fonction Publique Territoriale

à l’Enclos LAROUSSE

13014 Marseille






Les faits se sont produits le 1er Février 2011, à 10heures du matin.






Notre collègue, Agent de maîtrise Principal (nouvellement promu), préparait les interventions des personnels placés sous son autorité.


Il se trouvait à l’intérieur de l’enclos situé 38 bd LAROUSSE. Pendant qu’il œuvre, à quelques mètres de l’entrée, il est interpellé par un couple de jeunes hommes d’environ 16 à 20 ans.






Pour mémoire notre collègue, Jean-François V.    est âgé de près de cinquante ans.


Les quidams lui demandent où se trouve un groupe d’immeubles situé dans le quartier.


Prudent notre collègue s’avance en restant à bonne distance des arrivants. Il est toujours à l’intérieur de l’enclos.
A ce moment, par derrière, une troisième personne arrive, plonge sa main dans l’ouverture de sa veste, sous le pull de Jean-François.
Ce dernier n’est ni manchot, ni handicapé, il se débat, mais la main de son assaillant se saisit de ses chaînes en or.
Notre collègue porte deux chaînes qui lui viennent de sa maman.


(nota : à 30,00 €uros le gramme d’or, ce sont environ 4500,00 €uros, qui sont prisonnières de la main.


Le voleur tire violemment. Le mouvement est brusque, rapide et manifestement fût longtemps répété, jusqu’à obtenir le résultat escompté !


Les chaînes de notre collègue sont dans la main du voleur donc dans les mains des trois compères.


Les trois voleurs s’enfuient en courant.
Notre collègue hébété, tente de les rattraper, las, sans résultat !


Dame, ils sont jeunes et rapides !
Furieux il revient à son bureau où il raconte sa mésaventure.
Il prévient alors sa hiérarchie en lui envoyant un mail.
Pour une raison fortuite et tout à fait extérieure aux faits relatés ci-avant, le Directeur des services voirie arrive vers 11 heures, ce même jour à l’enclos Larousse.
Jean-François relate les faits de manière franche et cordiale, mais non dénuée de reproches à l’encontre de la direction de la Voirie.


Il incrimine, avec passion, cette direction. Laquelle a dépensé beaucoup d’argent du contribuable, pour doter l’enclos Larousse, d’un système de vidéosurveillance, de grande qualité. Depuis deux ans que ces travaux sont achevés, cette installation performante, ne fonctionne pas.
La question que l’on peut se poser est la suivante : « A-t-on oublié une procédure ? » Toujours est-il que cette Vidéosurveillance ne fonctionne pas !
Le Directeur arrive, entend les reproches adressés à la direction de la voirie par Jean-François, qui les exprime avec une voix ferme et haute !


Voici le genre de reproches exprimés :






« Mais qu’est-ce que cette direction attend pour faire en sorte que les portes de cet enclos soient refermées après chaque passage de véhicule ? »
« Mais comment peut-on admettre que 6 (deux fois trois) pots catalytiques, soient volés sur 6 camions (genre Trafic) parqués sur le plateau ? »


« Pire encore, le vol des équipements du tout nouveau vestiaire du personnel des équipes « Interventions Urgentes ». Ce sont plus de 20 Vestiaires nouvelles normes qui sont volés, en pleine journée, alors que tout le monde est présent dans les bureaux !


Notre direction, dit-il, semble se ficher éperdument des employés se trouvant « cantonnés » à Larousse. »


(Il ne manquait plus que cette sauvage agression sur cet agent pour parfaire le tableau ! Ndlr
Les termes étaient sans doute moins châtiés !


Et le représentant de la direction, entendant ceci réplique, à celui qui venait de se faire soulager de quelques 4500,00 €uros (le montant importe beaucoup moins que la valeur sentimentale que notre ami y attachait) : « Mais pensez-vous que nous (la direction de DEPVC) puissions accepter, nous aussi que vous et vos collègues ne fassiez pas vos heures ?
Là la mesure est largement dépassée, il ne fallait pas tenir pareil propos, car Jean-François est un bon gestionnaire des équipes de travaux. Il prépare leurs interventions, réclame les matériels dont les employés devront se servir pour réaliser les tâches qu’il leur programme.
Il est outré, son supérieur ne révise pas ses propos , Jean-François veut être enfin entendu.


Que le site soit sécurisé, depuis le temps, que la qualité des tâches et des personnels soient reconnues par la direction.
Que la phrase malheureuse de son supérieur, soit expliquée par ce dernier, et que celui-ci montre envers le personnel, qu’il est censé diriger, plus de respect.


Il existait, il y a peu, mais nous sommes, je le pense, une majorité de personnes à nous sentir blessés par les propos malheureux de notre direction.
Les agents doivent, eux aussi, se sentir solidaires de notre collègue Jean-François.


Et si lundi 07 février 2011, des mesures méritées et une réhabilitation complète n’a pas eu lieu, il sera temps d’user du « Droit de retrait », dont dispose chaque agent, œuvrant dans la fonction publique territoriale, en l’occurrence à l’enclos Larousse.


Nota : « Chaque agent souhaitant bénéficier de ce droit de retrait doit en aviser, par écrit, sa hiérarchie »


Les modalités restent à définir, mais elles devront répondre efficacement aux exigences ci-dessus exprimées.
- Sécurité du site,


- Sécurité des alentours du site Larousse


- Respect des employés communautaires


- Compte rendu des suites aux plaintes déposées.


Les employés, alors auront vraiment la certitude d’être compris et estimés justement.


Et maintenant qu’en est-il de la dératisation nécessaire de l’atelier situé au rez-de-chaussée du bâtiment (38 bd Larousse) ?


Car le CHS est passé, à la demande des employés, mais rien n’a filtré (aucune communication n’a été faite), alors qu’il est nécessaire d’informer, et de protéger, les employés qui chaque jour travaillent dans les ateliers !











Ceux-ci travaillent souvent à mains nues, à couper des profilés, à transporter des panneaux, des potelets et autres mobiliers urbains (barrières), vraisemblablement souillés par des jets d’urine de rats !


Nos collègues ne sont sans doute pas protégés de la leptospirose !





Enfin l’agression dont fût victime Jean-François V.            doit être analysée finement par cette direction, car il y a plus d’un an, nous écrivions les mêmes propos et constations que les rares ouvriers en poste chaque après-midi, risquaient de se retrouver nez à nez avec une personne extérieure au service de la CUMPM.

J’écris cela en en toute quiétude, car j’ai personnellement rencontré sur le palier du rez-de-chaussée du 38 bd Larousse, des personnes animées de « bonnes intentions » :


- l’une souhaitait un emploi, dans la fonction publique,


- la deuxième voulait livrer, au magasin, du matériel commandé. Les livraisons sont acceptées de 6 heures du matin à 12 heures (mention notée sur les bons de commandes),

- la troisième manifestement effectuait un repérage et m’a simplement demandé si « on » embauchait ?

Mon collègue Gilbert me confiait, que restant seul, il craignait pour sa sécurité !



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