mardi 8 mars 2011

DES NOUVELLES DU VIEUX-PORT de Marseille...













Le changement d’équipe dirigeante au Vieux-Port s’est, peut être, opéré dans la précipitation.


Le Maitre de Port Alain BENNARROUCHE est muté au port de la pointe rouge, son adjoint, Virgile KASPRZYK, n’est plus Mandataire suppléant de la régie de recettes prolongée pour les ports Vieux-Port, Fausse Monnaie (sic), Malmousque, Vallon des Auffes.





Ce changement d’affectation n’a été discuté avec aucune Organisation Syndicale.


Ceci semble avoir été fait dans la précipitation :


Comme s’il fallait sauver les soldats BENNARROUCHE et KASPRZYK !





Car que s’était-il donc passé en juillet 2010 ?


Fric frac sur le Vieux Port raconté par Bakchich





Fric frac sur le Vieux Port

Jacques Dallest aime à citer. Ainsi ont oeuvré les malandrins qui ont visité les locaux de la capitainerie du Vieux Port, berceau de la plus belle ville du monde, Marseille, le 25 juillet dernier. Sans effraction aucune pour pénétrer dans un bureau pourtant fermé à clés. Ni rayure sur l’acier du coffre fort. 1900 euros de partie en fumée, de menus documents. Et un léger brouillard qui entoure l’affaire.
Au doux écho de la voix de Bakchich, demandant de menus renseignements sur l’état des dégats et l’étendue du larcin, le chant des victimes se font faites muettes. Peut-être la peur des sirènes.
Le 26 juillet, soit au lendemain du fric-frac, une plainte a bien été enregistrées par deux officiers de police judiciaire du commisariat voisin, mais sans qu’aucune ligne ne soit écrite à la rubrique faits divers des quotidiens régionaux locaux…qui grouillent pourtant de si chatoyantes histoires.
Un manque de publicité étonnant. « Cela n’arrange pas l’atmosphère ce vol à la capitainerie », décrit à Bakchich un habitué du Quai Marcel Pagnol, où siège la direction du port de Plaisance…Tout en dessous du palais du Pharo, le siège de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (CUMPM).
Une proximité qui dépasse la géographie. La richissime communauté d’agglomération,
aux mains des socialistes depuis 2008 et un raté politique majeur de la droite locale, a la haute main sur l’administration des ports de plaisance. Leur gestion lui incombe, recettes des locations des places en prime, tracas et plainte inclus…

Déjà, un blog de la CFDT de l’institution s’est indigné que des locaux de leur institution chérie soient ainsi visitées. Simple remarque qui dérange moins la CUM que l’enquête en cours pour escroquerie.
Déposée le 15 février dernier sur le bureau du procureur de Marseille, la requête qui vise nommément Eugène Caselli, le président de ladite CUM, a prospéré cet été. De premières auditions ont même eu lieu durant le mois d’aout, d’ordinaire plus propice à touiller les mauresques qu’à remuer les eaux du Vieux Port.
Au menu tarification aléatoire des emplacements du Vieux Port, favoritisme en faveur de société de location et même désarrimages sauvages de bateaux.
Ce serait bien le diable si des documents essentiels à l’enquête avaient été aussi dérobées, dans la nuit du 25 juillet….
Etonnamment, le parquet a chargé les gendarmes de tirer au clair l’affaire.
Les mêmes pandores déjà très occupées par leurs investigations sur les marchés publics des ordures, dépendant là aussi de la CUM, d’Eugène Caselli et de l’homme qui l’a fait roi, Jean-Noël Guérini. Sans doute un hasard.


Au coeur de l’été un étrange cambriolage a frappé la capitainerie du Vieux Port… Quand une enquête sur la gestion de la plaisance à Marseille débute.
Sans haine. Ni arme ni violence. Ainsi disait agir Albert Spaggiari, monte-en-l’air que le procureur de Marseille


Le clapot de la justice n’a pas fini d’agiter les sardines du port…



Notre informateur, celui qui a tant envie de reprendre sa place, et avec lui sa société, gérant et employés, nous affirme que cette précipitation est préjudiciable au respect des règles administratives.

Nous allons vérifier.

Réponse: Point n’est besoin de passer en CTP, l’adjonction qui est faite aux missions déjà notées sur la fiche de Poste de l’Agent de Maîtrise qui est chargé, lorsque le régisseur est absent, de recouvrer les règlements en espèce ou sous forme de chèque (s) des utilisateurs des mouillages mis à leur disposition.

Néanmoins la responsabilité de cet agent, pour les sommes perçues, est entière.

Il est donc nécessaire que celui-ci contracte, en personne, une assurance particulière.

Cette dépense est couverte par les quelques dizaine d’€uros perçus pour cette responsabilité.

Enfin le rendez-vous que BP a sollicité : rdv. ce soir 4mars 2011, à 17h à la Capitainerie du Vieux-Port de Marseille, est une étape décisive dans la reconquête de l’honorabilité de sa femme (menaces et coups), de son honneur (bannissement du Vieux-Port) et accessoirement de la reconnaissance de leur investissement (toute l’équipe) personnel et matériel.



Je serai présent et noterai les sujets qui seront abordés avec noms et qualités des participants.

Voilà deux ans que cette affaire dure, il est plus que temps de conclure.



Un dernier point semble déterminant : « l’Eviction d’AB du Vieux-Port »

Ce limogeage est le fruit des accusations portées par BP, à l’encontre du représentant « plénipotentiaire » de la CUMPM. Le fric-frac, sans effraction, du coffre de la Capitainerie semblant avoir été la gâchette de ce grand remue-ménage !



Ce qui a été dérobé [porté à notre connaissance] (1900.00 €uros en numéraire) et d’autres valeurs ? Seront-ils rendus aux administrés, par qui et sous quelle forme ?



Et pour parfaire l’ensemble : « la CUMPM peut-elle informer les citoyens des résultats de l’enquête qu’elle a mené avec Police et/ou Gendarmerie. Elle devrait, également montrer le dépôt de plainte qui est à l’origine de cette enquête.



Encore une question : Où en est la séparation des pouvoirs entre les activités

· Maître de Port

· Régisseur



Car nous avons appris que ces deux activités étaient confiées (depuis le 25 juillet 2010) à deux personnes différentes.

· Or nous savons que les adjoints au Maître de Port sont aussi régisseurs adjoints et que l’actuel Maître de Port, nouvellement nommé était le régisseur en titre, en plus d’occuper les responsabilité et fonction technique de Maître de Port (au port de la Pointe-Rouge).





La suite de cette « rocambolesque affaire » prend des allures de feuilleton à rebondissements, comme celui de mon enfance :

«Ça va bouillir! » avec le talentueux Zappy Max lequel jouait plusieurs personnages dont l’inquiétant (et gros) Kurt Von STRASSENBERG.



Comme le rendez-vous fixé par mail*, par Benoît PASTUREAU, n’avait pas eu lieu vendredi dernier, c’est lundi 7mars au matin que j’ai accompagné celui-ci, à la Capitainerie du Vieux-Port. Le Maître de Port étant, nous a-t-on dit (Sylvain) en stage d’Assermentation (sic), nous sommes revenus, en fin d’après-midi (17heures).

* Cette demande de  "Rendez-vous" n'a pas reçu d'accusé de réception de la part  du nouveau Maître de Port .

 
Or donc, il n’était toujours pas là.

 
Nous pouvons nous interroger, tout de même, si l’information stage d’assermentation est vraie : « Combien de personnes assermentées sont employées par la Direction des Ports ?

Il serait logique qu’il ya ait, par port, plusieurs personnes qui le soient (pas seulement le Maître de Port donc) afin de tenir le rôle de représentant de l’autorité de Police (pouvoir des Maires).



En fait nous pensons que cette assermentation n’existe pas sur les nombreux ports de la CUMPM. Cette question, nous la poserons à notre DGS (Joël RAFFIN) puisque le Président Eugène CASELLI nous a informés que celui-ci était habilité à répondre aux questions !



Et s’il n’existe pas de Pouvoir de Police délégué aux Responsables des Ports, la carrière des Maîtres de Ports et de leurs adjoints semble fort compromise : « Des Devoirs peu de Droits ».

« Ça va bouillir ! »


Aucun commentaire: