Fric frac sur le Vieux Port
Au coeur de l’été un étrange cambriolage a frappé la capitainerie du Vieux Port… Quand une enquête sur la gestion de la plaisance à Marseille débute.
Sans haine. Ni arme ni violence. Ainsi disait agir Albert Spaggiari, monte-en-l’air que le procureur de Marseille Jacques Dallest aime à citer. Ainsi ont oeuvré les malandrins qui ont visité les locaux de la capitainerie du Vieux Port, berceau de la plus belle ville du monde, Marseille, le 25 juillet dernier. Sans effraction aucune pour pénétrer dans un bureau pourtant fermé à clés. Ni rayure sur l’acier du coffre fort. 1900 euros de partie en fumée, de menus documents. Et un léger brouillard qui entoure l’affaire.
Au doux écho de la voix de Bakchich, demandant de menus renseignements sur l’état des dégats et l’étendue du larcin, le chant des victimes se font faites muettes. Peut-être la peur des sirènes.
Le 26 juillet, soit au lendemain du fric-frac, une plainte a bien été enregistrées par deux officiers de police judiciaire du commisariat voisin, mais sans qu’aucune ligne ne soit écrite à la rubrique faits divers des quotidiens régionaux locaux…qui grouillent pourtant de si chatoyantes histoires.
Un manque de publicité étonnant. « Cela n’arrange pas l’atmosphère ce vol à la capitainerie », décrit à Bakchich un habitué du Quai Marcel Pagnol, où siège la direction du port de Plaisance…Tout en dessous du palais du Pharo, le siège de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (CUMPM).
Une proximité qui dépasse la géographie. La richissime communauté d’agglomération, aux mains des socialistes depuis 2008 et un raté politique majeure de la droite locale, a la haute main sur l’administration des ports de plaisance. Leur gestion lui incombe, recettes des locations des places en prime, tracas et plainte inclus…
Déjà, un blog de la CFDT de l’institution s’est indigné que des locaux de leur institution chérie soient ainsi visitées. Simple remarque qui dérange moins la CUM que l’enquête en cours pour escroquerie.
Déposée le 15 février dernier sur le bureau du procureur de Marseille, la requête qui vise nommément Eugène Caselli, le président de ladite CUM, a prospéré cet été. De premières auditions ont même eu lieu durant le mois d’aout, d’ordinaire plus propice à touiller les mauresques qu’à remuer les eaux du Vieux Port.
Au menu tarification aléatoire des emplacements du Vieux Port, favoritisme en faveur de société de location et même désarrimages sauvages de bâteaux.
Ce serait bien le diable si des documents essentiels à l’enquête avaient été aussi dérobées, dans la nuit du 25 juillet….
Etonnamment, le parquet a chargé les gendarmes de tirer au clair l’affaire. Les mêmes pandores déjà très occupées par leurs investigations sur les marchés publics des ordures, dépendant là aussi de la CUM, d’Eugène Caselli et de l’homme qui l’a fait roi, Jean-Noël Guérini. Sans doute un hasard.
Le clapot de la justice n’a pas fini d’agiter les sardines du port…
Au coeur de l’été un étrange cambriolage a frappé la capitainerie du Vieux Port… Quand une enquête sur la gestion de la plaisance à Marseille débute.
Sans haine. Ni arme ni violence. Ainsi disait agir Albert Spaggiari, monte-en-l’air que le procureur de Marseille Jacques Dallest aime à citer. Ainsi ont oeuvré les malandrins qui ont visité les locaux de la capitainerie du Vieux Port, berceau de la plus belle ville du monde, Marseille, le 25 juillet dernier. Sans effraction aucune pour pénétrer dans un bureau pourtant fermé à clés. Ni rayure sur l’acier du coffre fort. 1900 euros de partie en fumée, de menus documents. Et un léger brouillard qui entoure l’affaire.
Au doux écho de la voix de Bakchich, demandant de menus renseignements sur l’état des dégats et l’étendue du larcin, le chant des victimes se font faites muettes. Peut-être la peur des sirènes.
Le 26 juillet, soit au lendemain du fric-frac, une plainte a bien été enregistrées par deux officiers de police judiciaire du commisariat voisin, mais sans qu’aucune ligne ne soit écrite à la rubrique faits divers des quotidiens régionaux locaux…qui grouillent pourtant de si chatoyantes histoires.
Un manque de publicité étonnant. « Cela n’arrange pas l’atmosphère ce vol à la capitainerie », décrit à Bakchich un habitué du Quai Marcel Pagnol, où siège la direction du port de Plaisance…Tout en dessous du palais du Pharo, le siège de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (CUMPM).
Une proximité qui dépasse la géographie. La richissime communauté d’agglomération, aux mains des socialistes depuis 2008 et un raté politique majeure de la droite locale, a la haute main sur l’administration des ports de plaisance. Leur gestion lui incombe, recettes des locations des places en prime, tracas et plainte inclus…
Déjà, un blog de la CFDT de l’institution s’est indigné que des locaux de leur institution chérie soient ainsi visitées. Simple remarque qui dérange moins la CUM que l’enquête en cours pour escroquerie.
Déposée le 15 février dernier sur le bureau du procureur de Marseille, la requête qui vise nommément Eugène Caselli, le président de ladite CUM, a prospéré cet été. De premières auditions ont même eu lieu durant le mois d’aout, d’ordinaire plus propice à touiller les mauresques qu’à remuer les eaux du Vieux Port.
Au menu tarification aléatoire des emplacements du Vieux Port, favoritisme en faveur de société de location et même désarrimages sauvages de bâteaux.
Ce serait bien le diable si des documents essentiels à l’enquête avaient été aussi dérobées, dans la nuit du 25 juillet….
Etonnamment, le parquet a chargé les gendarmes de tirer au clair l’affaire. Les mêmes pandores déjà très occupées par leurs investigations sur les marchés publics des ordures, dépendant là aussi de la CUM, d’Eugène Caselli et de l’homme qui l’a fait roi, Jean-Noël Guérini. Sans doute un hasard.
Le clapot de la justice n’a pas fini d’agiter les sardines du port…
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