Alors que le chômage des jeunes et des seniors continue son inexorable progression, la CFDT regrette que la reprise de l’emploi se fasse par la précarité.
La baisse cosmétique des chiffres du chômage pour le mois de juillet masquent une réalité « inquiétante pour les moins de 25 ans et les plus de 50 ans », selon Laurent Berger, secrétaire national en charge des questions d’emploi. En effet, le nombre de jeunes en « activité réduite » (c'est-à-dire ayant travaillé peu d’heures cours du mois) explose en juillet avec une progression de 6,3 %. Sur un an, la hausse est de 11,3 %. La situation est comparable pour les séniors dont le chômage est en hausse de 1,1 % en juillet, mais 17,1 % depuis un an. Pire encore le chômage de longue durée continue d’augmenter de façon dramatique : le nombre d’inscrits depuis deux à trois ans est en hausse de 30,7 % depuis juillet 2009. Quant aux inscrits de plus de trois ans, le nombre a augmenté de 14,4 % en un an.
Des mesures qui se font attendre
Face à la réalité de ces chiffres, Laurent Berger condamne le fait que « ‘les diverses mesures promises pour faciliter l’accès des jeunes à l’emploi restent aujourd’hui des vœux pieux », ainsi que l’absence plan d’emploi pour les seniors. De même le secrétaire national regrette « Pôle emploi peine à mettre en œuvre le plan Rebond pour l’emploi négocié par les partenaires sociaux et l’Etat » en faveur des demandeurs d’emploi en fin de droits, alors même qu’au vu de la situation de ces personnes, « il n’est pas possible d’attendre plus longtemps ! »
Et de conclure que « dans ce contexte, difficile de parler d’une amélioration de la situation de l’emploi et des conditions des personnes touchées par le chômage et la précarité. La CFDT regrette que la reprise de l’emploi se fasse par la précarité »
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