Les smicards vont devoir continuer à se serrer la ceinture:
La revalorisation du Smic sera de 1,6 % au 1er janvier 2011. Cette décision du gouvernement ne tient pas compte de l’augmentation du coût de la vie pour les ménages et ne prépare pas au redémarrage de la croissance.
Décidément, le mandat présidentiel en cours sera celui de la rigueur pour les smicards : le gouvernement a décidé de revaloriser le Smic au 1er janvier 2011 selon la stricte règle légale, comme c’est le cas depuis 2007. Cela donnera une augmentation de 1,6 % et un salaire minimum à 9 € brut par heure… pour une inflation prévue de 1,7 %. Sans compter que ce dernier taux prend peu en compte la forte augmentation des dépenses courantes qui pèsent davantage sur le budget des petits revenus (loyer, facture énergétique, transports…).
La récente annonce de l’augmentation des primes d’assurance ne fait que donner un exemple supplémentaire de la pertinence de la revendication de la CFDT, qui demandait un coup de pouce supplémentaire de 0,5 % du Smic.
Parmi les arguments utilisés par le ministre du Travail, Xavier Bertrand, pour justifier cette faible revalorisation figure la reprise économique et la promesse d’une croissance de 2 % pour 2011. Or, comme l'explique Laurence Laigo, secrétaire nationale de la CFDT, « les données fournies par l’Observatoire français des conjonctures économiques prévoient une croissance plus proche de 1 % que des 2 %. Si, pour 2011, la priorité est bien l’emploi, une des clés de la croissance repose sur la consommation, laquelle découle du pouvoir d’achat des ménages et, de facto, de l’évolution des salaires. »
F.D.
Décidément, le mandat présidentiel en cours sera celui de la rigueur pour les smicards : le gouvernement a décidé de revaloriser le Smic au 1er janvier 2011 selon la stricte règle légale, comme c’est le cas depuis 2007. Cela donnera une augmentation de 1,6 % et un salaire minimum à 9 € brut par heure… pour une inflation prévue de 1,7 %. Sans compter que ce dernier taux prend peu en compte la forte augmentation des dépenses courantes qui pèsent davantage sur le budget des petits revenus (loyer, facture énergétique, transports…).
La récente annonce de l’augmentation des primes d’assurance ne fait que donner un exemple supplémentaire de la pertinence de la revendication de la CFDT, qui demandait un coup de pouce supplémentaire de 0,5 % du Smic.
Parmi les arguments utilisés par le ministre du Travail, Xavier Bertrand, pour justifier cette faible revalorisation figure la reprise économique et la promesse d’une croissance de 2 % pour 2011. Or, comme l'explique Laurence Laigo, secrétaire nationale de la CFDT, « les données fournies par l’Observatoire français des conjonctures économiques prévoient une croissance plus proche de 1 % que des 2 %. Si, pour 2011, la priorité est bien l’emploi, une des clés de la croissance repose sur la consommation, laquelle découle du pouvoir d’achat des ménages et, de facto, de l’évolution des salaires. »
F.D.
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