Assurance-chômage, la CFDT a permis à plus de 310 000 personnes de bénéficier d’une indemnisation
CFDT le 20 décembre 2010
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en signant seule la convention d’assurance-chômage du 19 février 2009, la CFDT a permis à de nombreux jeunes et précaires d’accéder à une indemnisation qui leur était jusqu’alors interdite.
Le bilan, dressé le 15 décembre dernier par le bureau de l’Unédic, des dix-huit premiers mois d’application de la convention d’assurance-chômage est sans appel et valide pleinement l’engagement de la CFDT en faveur d’une filière unique permettant l’ouverture des droits à quatre mois dès quatre mois de travail. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si aucune des quatre organisations syndicales non signataires ne remet en cause la convention à l’approche de sa renégociation.
À la fin septembre 2010, dix-huit mois après l’entrée en vigueur de la convention 2009, 312 840 personnes ont bénéficié d’une indemnisation grâce au passage de six à quatre mois pour déclencher l’indemnisation. Mieux, d’après les chiffres de l’Unédic, 52 % de ces bénéficiaires sont âgés de moins de 30 ans en fin de contrats courts et précaires – CDD, intérim, ces derniers représentant à eux seuls un tiers des bénéficiaires d’une indemnisation de quatre à six mois – et 30 % ont moins de 25 ans. Ce qui confirme, comme le rappelle Laurent Berger, que la convention remplit l’objectif majeur que s’était assigné la CFDT lors de la négociation, en l’occurrence « permettre une meilleure indemnisation des jeunes et des précaires ». À ces bénéficiaires il faut ajouter les 163 920 demandeurs d’emploi indemnisés entre sept et seize mois qui, à cause des filières précédentes, auraient été exclus de l’indemnisation.
Sur ces dix-huit mois, 90 % des allocataires ont bénéficié d’un effet positif ou neutre de la nouvelle convention ; seuls 10 % ont potentiellement reçu une allocation moins longue que celle à laquelle ils auraient pu prétendre selon les anciennes règles.
Ces résultats sont d’autant plus importants vu la situation de crise persistante, qui ne permet pas d’envisager à court terme une diminution du nombre de demandeurs d’emploi.
Nicolas Ballot
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