vendredi 10 décembre 2010

Die Zauberflöte, nous l'enseigne: Sois un Homme!

Les HUMAINS sont-ils en droit d’attendre des égards de la part de l’Administration ?


Nous avons deux cas qui nous intéressent, car il s’agit de nos amis et collègues.
Le premier est un accident de trajet.
Le second est un accident de la route.

Dans les deux cas, ce sont des employés de la Communauté Urbaine de Marseille Provence Métropole, qui en sont les victimes.

Dans les deux cas, notre Administration adopte une attitude méprisante, car elle ne se soucie pas, malgré le fait qu'elle possède un service social, de ses employés.

Ce positionnement est indigne de la part de notre collectivité !

Exposé succinct du cas N° 1 :

RE est employée dans la banlieue Est de la Ville de Marseille.
C’est le 6 janvier 2009 et il neige!
Le DGS, alerté par Météo France, permet, à 9h30, aux employés (hormis ceux des services de sécurité (voirie et propreté urbaine) de regagner leurs logis.

Pour une raison de convenance personnelle,RE* se voit intimer l’ordre, par sa hiérarchie de rester à son poste.

*RE est employée au standard de l'une des grandes Directions.

Vers 15h30, c’est une jeune femme, qui en voiture la conduit à l’arrêt des trams proche de son lieu de travail - La Pomme -. Les trams ne fonctionnent plus depuis plusieurs heures, mais personne ne le savait.

RE malgré son âge, fait du « stop »!
Par chance un automobiliste aimable, au volant d'un 4 x4, l’amène jusqu’à 300 mètres de chez elle: « 5 avenues ».

RE , sur une plaque de neige, tombe, se fracture l’épaule, et se trouve hospitalisée. Voilà deux ans qu’elle ne peut plus se servir,normalement, de son bras droit (Or,RE est droitière).

RE a presque 60 ans et se trouve encore aujourd'hui, soit deux ans plus tard, toujours handicapée.

RE ne peut plus faire son ménage, c’est sa jeune sœur qui l’aide quotidiennement pour des tâches simples comme celle de se laver par exemple.

Nerveusement elle est très atteinte: son état de santé ainsi que l'autisme de son administration sont déprimants.

Son médecin décrit une vraie dépression.

Notre Collectivité soupçonne RE de vouloir tirer profit de ce nouvel handicap !

Déraisonnable, scandaleux !


Exposé du second* cas :

*Second, car nous espérons qu'il n'y en aura pas d'autre!


BN est un jeune homme, il chevauche son scooter.
Son emploi au sein de la collectivité : Conducteur routier.

Un soir, il est sur son engin arrêté au feu rouge, il patiente, le feu passe au vert il démarre.
C’est la nuit, et un inconscient, armé de sa voiture assassine, traverse le carrefour à vive allure, ne respectant pas la signalisation lumineuse, ne respectant pas les autres usagers, percute notre ami BN et l’envoie à l’hôpital, inconscient.

Le pronostic vital est engagé.

Après de longues semaines il sort du coma, il reste de longs mois en rééducation.
Il vit! (par bonheur) et seul l’amour des ses géniteurs lui parvient.

Notre service social existe, mais reste muet. Alors à quoi sert-il ? A-t-il les moyens de se préoccuper de la santé morale des Agents?

Encore une fois, notre grande Administration, montre son inhumanité.

En fait, nous ne voulons dire qu'une seule chose: en ne se manifestant pas ou en se manifestant mal, notre institution ne se grandit pas.
Elle manque même à son Devoir.

Et, comme je l’écrivais précédemment, ce positionnement est indigne de la part de notre collectivité !

La réponse à la question:
Les HUMAINS sont-ils en droit d’attendre des égards de la part de l’Administration ?

Eh bien, la réponse est NON!

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