“Nouveau” contrat de sécurisation professionnelle : la CFDT signe l’accord
publié le 18/12/2014 à 12H42
par
Anne-Sophie Balle
Le
Bureau national de la CFDT a décidé à l’unanimité, le 18 décembre,
de signer l’accord sur le CSP (contrat de sécurisation professionnelle),
ce dispositif de l’assurance-chômage à destination des licenciés
économiques.
La
CGT, la CFE-CGC et la CFTC (en attendant la décision de FO) ayant
également ratifié le texte, le « nouveau » CSP – dispositif créé en 2011
pour les licenciés économiques des entreprises de moins de 1 000
salariés et sociétés en liquidation ou redressement judiciaire – entrera
donc en vigueur le 1er janvier.
Sans
remettre en cause le principe même du dispositif (dans un contexte de
chômage massif, les 330 000 bénéficiaires annuels suffisent à prouver
son utilité), le texte prévoit un certain nombre d’améliorations pour
accroître son efficacité grâce à « une meilleure anticipation de l’entrée en accompagnement des licenciés économiques ». En ce sens, un « accès de droit aux formations éligibles au futur compte personnel de formation
», première revendication CFDT, est institué. Parallèlement, le texte
instaure un « CSP glissant » qui rallonge jusqu’à trois mois
supplémentaires la durée du dispositif pour ceux qui retravailleraient
dans les six derniers mois du CSP. Enfin, le texte créé une prime à la
reprise d’emploi pour les bénéficiaires exerçant une activité de six
mois au minimum (égale à 50 % des droits à allocation restant due). En
contrepartie, le montant de l’allocation est ramené de 80 à 75 % du
salaire journalier de référence, soit, in fine, une allocation tournant
autour de 93 % du salaire net.
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