jeudi 9 octobre 2014

La première séance de négociation sur le dialogue social s’est tenue le 9 octobre. Si le calendrier est fixé, la méthode reste à clarifier. Rendez-vous est pris pour le 30 octobre.

Dialogue social : une clarification s’impose

PUBLIÉ LE 09/10/2014 À 19H54par Aurélie Seigne
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La première séance de négociation sur le dialogue social s’est tenue le 9 octobre. Si le calendrier est fixé, la méthode reste à clarifier. Rendez-vous est pris pour le 30 octobre.
Un round d’observation. La première séance de négociation sur le dialogue social, qui s’est tenue ce 9 octobre au siège du Medef a permis à chacun des protagonistes d’exprimer son point de vue. Sans doute pour ne pas hypothéquer la suite de la négociation, les « mots qui fâchent » qui n’ont pas été prononcés. « La question des seuils n’était pas l’enjeu de cette négociation et le sujet n’a pas été abordé », a indiqué Marylise Léon, chef de file de la délégation CFDT.
« Nous avons eu un échange franc et animé, très constructif, a déclaré Alexandre Saubot, chef de file de la délégation patronale, manifestement soucieux de donner des gages de bonne volonté. Nous partageons largement le constat d’un dialogue social trop rigide, alors qu’il devrait être au cœur de la compétitivité et du développement des entreprises, et auquel il faut redonner tout son sens. » Reste que s’il a acté « la plus-value du dialogue social », l’un des enjeux de la négociation sera de trouver un point d’accord sur les modalités permettant de le rendre plus efficace. Pour la CFDT, il s’agit de permettre aux représentants du personnel d’influer réellement sur les projets d’entreprise, plutôt que l’empilement actuel de droits successifs et déconnectés les uns des autres qui réduit d’autant leur effectivité.
Quid des salariés des TPE et des parcours syndicaux ?
D’ici la prochaine séance de négociation, programmée le 30 octobre, un autre défi sera de faireadmettre à la délégation patronale les deux autres thèmes fixés par le document d’orientation gouvernemental – l’amélioration de la représentation de tous les salariés et la valorisation des parcours des élus et mandatés. Concernant le premier point, « j’ai demandé aux organisations syndicales de m’expliquer en détail à quelle problématique elles veulent répondre et quelles solutions elles proposent. D’ici là, je reste prudent », a éludé le négociateur patronal. Quant aux parcours militants, « on ne peut pas dire que le patronat a été très innovant ni même moteur ; nous allons l’y aider », a souligné la représentante de la CFDT, Marylise Léon.
Le patronat a demandé aux organisations syndicales de lui transmettre leurs propositions afin d’élaborer, en vue de leur prochaine rencontre, un document fixant les principes et définissant les thèmes qui seront abordés lors des quatre séances suivantes (les 13 et 21 novembre, puis les 4 et 11 décembre). Pour la CFDT, « cette clarification permettra de voir si on a la possibilité d’arriver au bout de la négociation ».
© Hamilton/Réa


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