jeudi 15 avril 2010

Aucun chômeur en fin de droits ne restera sans solution:Sous l'impulsion de la CFDT, les partenaires sociaux et l'Etat se sont mis d'accord

Aucun chômeur en fin de droits ne restera sans solution
Sous l'impulsion de la CFDT, les partenaires sociaux et l'Etat se sont mis d'accord sur un dispositif permettant de trouver une solution pour les 360 000 chômeurs en fin de droits qui risquaient de se retrouver sans aucun revenu.


« La CFDT se félicite qu’aucun chômeur en fin de droits ne soit laissé pour compte et que les partenaires sociaux et l’Etat aient pris leurs responsabilités dans la prise en charge de cette question.» Laurent Berger, secrétaire national en charge du dossier, pouvait se réjouir à la sortie de l’ultime séance de négociation entre les syndicats, le patronat et l’Etat, le 15 avril. En effet, ils se sont mis d’accord pour apporter des solutions aux 360 000 chômeurs qui risquaient de se retrouver sans aucun revenu.

La CFDT a notamment obtenu la mise en place d’une une aide exceptionnelle de crise de six mois d’un montant équivalent à l’ASS, cofinancée l’Etat et l’Unedic, pour les demandeurs d’emploi en fin de droits ne pouvant prétendre à aucun autre dispositif.

Tout en se félicitant que « ces dispositifs apportent une réponse immédiate » aux chômeurs, Laurent Berger rappelle qu’« ils ne doivent pas nous faire oublier que le chômage continue d’augmenter et que la situation des chômeurs reste critique ».

N.B.


Les mesures obtenues


170 000 contrats aidés vont êtres débloqués (50 000 contrats initiative emploi et 120 000 contrats d’accompagnement dans l’emploi). Ils seront destinés en priorité aux publics en difficulté.
70 000 formations de six à huit mois seront cofinancées par l’Unedic et le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels. Les régions seront sollicitées pour financer 20 000 formations supplémentaires.
15 000 jeunes de moins de 25 ans auront accès au Revenu de solidarité active.
15 000 cadres en fin de droits bénéficieront d’une action renforcée de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec).
Pour toute personne qui ne pourra pas prétendre à l’un de ces dispositifs, une aide exceptionnelle de crise sera mise en place. Son montant sera équivalent à l’Allocation spécifique de solidarité à taux plein. Elle sera cofinancée par l’Unedic et l’Etat.







© CFDT (mis en ligne le 15 avril 2010)

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