mercredi 26 août 2009

CHEREQUE VEUT UN GOUVERNEMENT PLUS COMBATIF AVEC LES BANQUES

Chérèque (CFDT) veut un gouvernement plus "combatif" avec les banques
(AFP) –
PARIS — François Chérèque (CFDT) a estimé mardi sur Europe 1 que le gouvernement n'était "pas assez combatif vis-à-vis des banquiers" et qu'il fallait "interdire au niveau mondial" le système des bonus.
Invité à commenter l'attitude du gouvernement à l'égard des banques, le secrétaire général de la CFDT a répondu: "pas assez combatif vis-à-vis des banquiers".
"Comment voulez-vous, a-t-il enchaîné, qu'il n'y ait pas de radicalité dans les entreprises quand on voit que ceux qui sont responsables de cette crise, au départ, continuent ou recommencent à se mettre de l'argent plein les poches (...)".
"J'attends du gouvernement que, lors de la réunion du G20 à Pittsburgh en septembre, il dise: +on interdit au niveau mondial ce système de bonus et de rémunération qui met en danger l'économie mondiale+", a déclaré le leader syndical.
François Chérèque (CFDT) a par ailleurs estimé mardi, en réponse à Jean-Claude Mailly (FO), que celui qui romprait l'unité syndicale serait "désavoué par les salariés", se prononçant contre une grève générale de 24 heures réclamée par le leader de FO.
"Toutes ces choses-là se discutent. L'attitude de la CFDT en cette rentrée va être très claire: l'unité syndicale est soutenue par les salariés (...) et l'organisation syndicale qui va rompre cette unité syndicale, inévitablement, sera désavouée par les salariés", a déclaré sur Europe 1 le secrétaire général de la CFDT.
Comme avant les vacances, son homologue de FO s'est déclaré favorable à "une grève carrée de 24 heures", dans un entretien paru mardi dans Le Figaro.
"C'est pas aujourd'hui que je vais décider quel va être le type d'action à la rentrée", a affirmé M. Chérèque tout en jugeant que, "aujourd'hui (...), les salariés ne nous demandent pas d'organiser ce type de grève générale dans notre pays".
Il a toutefois rappelé que lorsqu'il y a "des problèmes importants dans les entreprises, les salariés n'hésitent pas à se mettre en grève". Commentant les actions radicales ou les menaces d'actions radicales dans des entreprises, François Chérèque a déclaré: "je ne crains pas des débordements", tout en trouvant "normal que les salariés fassent des appels au secours".
Selon M. Chérèque, le nombre d'inscriptions au chômage va "augmenter de façon catastrophique d'ici la fin de l'année", de sorte que "la rentrée ne peut pas bien se passer
(AFP)

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