mardi 12 février 2013

Sept syndicats de la fonction publique ont réaffirmé vendredi 8 février 2013 dans un communiqué commun leur déception au lendemain d'une rencontre avec Marylise Lebranchu au cours de laquelle la ministre a entériné l'absence d'augmentations générales des salaires en 2013.


Sept syndicats de la fonction publique ont réaffirmé vendredi 8 février 2013 dans un communiqué commun leur déception au lendemain d'une rencontre avec Marylise Lebranchu au cours de laquelle la ministre a entériné l'absence d'augmentations générales des salaires en 2013.
Dans ce communiqué, tous les syndicats de la fonction publique à l’exception de FO, soit la FSU, la CGT, la CFDT, l’Unsa, Solidaires, la CGC et la CFTC, affirment que “sur au moins deux points importants, la ministre est demeurée très en deçà des légitimes attentes des personnels”.
Les syndicats citent la question du point d’indice, dont le gel est maintenu en 2013, et la journée de carence (non indemnisée) en cas d’arrêt maladie, dont la ministre n’a pas annoncé l’abrogation.
“Sur l’augmentation de la valeur du point d’indice, nous ne pouvons accepter que, comme l’envisage le gouvernement, 2013 soit une année de gel supplémentaire”, écrivent-ils.
“Une telle perspective aurait des conséquences insupportables pour tous les agents et leur pouvoir d’achat”.
D’autres réponses sur ces dossiers brûlants - “Sur le jour de carence, nous ne pouvons que déplorer que son abrogation complète et immédiate n’ait pas été annoncée et actée”, ajoutent-ils, appelant Mme Lebranchu à apporter d’urgence “d’autres réponses sur ces dossiers brûlants”.
Les huit organisations syndicales s’étaient réunies jeudi après-midi après la rencontre avec Mme Lebranchu. Elles devraient se revoir dans une quinzaine de jours pour décider d’éventuelles actions communes



 Rien sur le point d’indice. On est déçu »

Brigitte Jumel, secrétaire générale de l’Union des fédérations des fonctions publiques et assimilés (UFFA)-CFDT
Le contingentement du 8ème échelon était une telle injustice en filière administrative et médico-sociale par rapport à la filière technique qui n’était pas contingentée, que le seul fait d’annoncer son arrêt est une bonne chose. La déception, c’est le fait qu’il n’y ait rien sur la valeur du point d’indice, aucune mesure générale. Les agents en attendaient. On est déçu.
On ne peut pas, à la fois parler de reconnaissance du travail des fonctionnaires, et en même temps ne pas la traduire par un signe fort.
Sur le jour de carence, nous avons compris qu’il nous fallait encore patienter quelques jours. La ministre veut aller au bout de sa consultation des employeurs. Mais pour nous, c’est quasi-acquis. Nous voulons son abrogation car on ne répond pas à un problème de santé publique par une pénalisation financière.

Aucun commentaire: