syndicat du public derrière la CGT.:
"Nous avons redit qu'il ne pouvait pas ne
pas y avoir une mesure générale sur la valeur
du point en 2013"!
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La ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a officiellement fermé la porte jeudi à une revalorisation générale des salaires des 5,2 millions d'agents en 2013, au risque d'amplifier la grogne au sein d'un corps qui avait voté massivement pour François Hollande.
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AFP
"Il n'y aura pas de remise en cause du gel du point d'indice pour 2013", a dit la ministre à l'issue d'une rencontre avec les syndicats, ajoutant qu'une telle mesure n'était "pas compatible avec la trajectoire des finances".
Le point d'indice n'a pas bougé depuis une revalorisation de 0,5% en 2010. Selon la Cour des comptes, une hausse de 1% de ce point augmente de 800 millions d'euros la seule masse salariale de l'Etat (80,6 milliards d'euros en 2013).
Mme Lebranchu a néanmoins annoncé des "mesures immédiates" pour améliorer les carrières des catégories C, c'est-à-dire les plus basses rémunérations. Il s'agit concrètement de permettre à tous les agents de cette catégorie d'accéder au dernier échelon (le huitième), là où auparavant existaient des quotas. La mesure devrait concerner quelque 126.000 agents parmi les catégories C (2,3 millions de personnes).
Le coût de ces mesures, a-t-elle précisé, devrait être pour les trois fonctions publiques (Etat, territoriale, hospitalière) de quelque 16 millions d'euros annuels, ce qui est "acceptable pour le budget".
Elle a également annoncé l'ouverture d'un "cycle de négociations sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations" avec un "premier point d'étape en juin". Ces négociations, qui viseront en priorité à améliorer la situation des catégories C, auront aussi pour but, notamment, de réformer le système des grilles indiciaires qui déterminent la progression dans la carrière.
Sur la journée de carence --non indemnisée en cas d'arrêt maladie-- et dénoncée par l'ensemble des syndicats, elle a indiqué qu'elle attendait un bilan complet, ne fermant pas la porte à son abrogation.
"Grave déception"
Reste que les syndicats ont unanimement affiché leur déception à l'issue de la rencontre.
"La ministre a dit un certain nombre de choses positives", a concédé Jean-Marc Canon (CGT), "mais là où ça ne passe pas du tout, c'est qu'un certain nombre de mesures urgentes manquent toujours à l'appel".
"Il n'y a aucune annonce sur des mesures générales autour des salaires pour 2013 et ça, pour la CGT, ce n'est pas acceptable", a-t-il déclaré.
Selon le syndicaliste, si rien ne change, au 1er janvier 2014, lorsque le Smic augmentera, 1,5 millions d'agents, soit environ 30%, seront au salaire minimum.
"Il n'y a pas de surprise dans les annonces de la ministre. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas de déception", a indiqué de son côté Brigitte Jumel pour la CFDT, deuxième syndicat du public derrière la CGT. "Nous avons redit qu'il ne pouvait pas ne pas y avoir une mesure générale sur la valeur du point en 2013".
Pour Daniel Robin (FSU), "la grave déception, c'est que pour 2013, il n'y a strictement rien et ça pour nous c'est inacceptable", le gel du point entraînant "une paupérisation croissante des bas salaires".
Les huit organisations syndicales de la fonction publique devaient se réunir dans l'après-midi pour décider de la marche à suivre après ces annonces. La CGT a déjà indiqué qu'elle allait proposer "de construire les mobilisations les plus unitaires possibles pour peser sur les choix du gouvernement".
Les syndicats pourraient fédérer davantage que lors de la première grève unitaire (CGT, FSU et Solidaires) auquel a été confronté le gouvernement jeudi dernier, qui avait été assez faiblement suivie avec notamment 6,6% de grévistes chez les agents de l'Etat.
guide des salaires 2013
CFDT le 09 janvier 2013
Le guide des salaires 2013 Interco - 100 pages et un oeuf de Pâques (lire en page 8)
Fonctionnaires. Les salaires à nouveau gelés en 2013
La ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu a officiellement fermé la porte ce jeudi à une revalorisation générale des salaires des 5,2 millions d'agents en 2013, au risque d'amplifier un mécontentement déjà sensible.
"Il n'y aura pas de remise en cause du gel du point d'indice pour 2013", a dit la ministre à l'issue d'une rencontre avec les syndicats, ajoutant qu'une telle mesure n'était "pas compatible avec la trajectoire des finances".
"Mesures immédiates" pour les catégories CLe point d'indice n'a pas bougé depuis une revalorisation de 0,5% en 2010. Selon la Cour des comptes, une hausse de 1% de ce point augmente de 800 millions d'euros la seule masse salariale de l'Etat (80,6 milliards d'euros en 2013). Mme Lebranchu a néanmoins annoncé des "mesures immédiates" pour améliorer les carrières des catégories C, c'est-à-dire les plus basses rémunérations. Il s'agit concrètement de permettre à tous les agents de cette catégorie d'accéder au dernier échelon (le huitième), là où auparavant existaient des quotas. La mesure devrait concerner quelque 126.000 agents parmi les catégories C (2,3 millions de personnes). Le coût de ces mesures, a-t-elle précisé, devrait être pour les trois fonctions publiques (Etat, territoriale, hospitalière) de quelque 16 millions d'euros annuels.
Elle a également annoncé l'ouverture d'un "cycle de négociations sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations" avec un "premier point d'étape en juin". Ces négociations, qui viseront en priorité à améliorer la situation des catégories C, auront aussi pour but, notamment, de réformer le système des grilles indiciaires qui déterminent la progression dans la carrière. Sur la journée de carence - non indemnisée en cas d'arrêt maladie - dénoncée par l'ensemble des syndicats, elle a indiqué qu'elle attendait un bilan complet "dans les jours qui viennent", ne fermant pas la porte à son abrogation.
Elle a également annoncé l'ouverture d'un "cycle de négociations sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations" avec un "premier point d'étape en juin". Ces négociations, qui viseront en priorité à améliorer la situation des catégories C, auront aussi pour but, notamment, de réformer le système des grilles indiciaires qui déterminent la progression dans la carrière. Sur la journée de carence - non indemnisée en cas d'arrêt maladie - dénoncée par l'ensemble des syndicats, elle a indiqué qu'elle attendait un bilan complet "dans les jours qui viennent", ne fermant pas la porte à son abrogation.
"Grave déception" Les syndicats ont unanimement affiché leur déception à l'issue de la rencontre. "La ministre a dit un certain nombre de choses positives", a concédé Jean-Marc Canon (CGT), "mais là où ça ne passe pas du tout, c'est qu'un certain nombre de mesures urgentes manquent toujours à l'appel".
"Il n'y a aucune annonce sur des mesures générales autour des salaires pour 2013 et ça, pour la CGT, ce n'est pas acceptable", a-t-il déclaré. Selon le syndicaliste, si rien ne change, au 1er janvier 2014, lorsque le Smic augmentera, 1,5 millions d'agents, soit environ 30%, seront au salaire minimum.
"Il n'y a pas de surprise dans les annonces de la ministre. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas de déception", a indiqué de son côté Brigitte Jumel pour la CFDT. "Nous avons redit qu'il ne pouvait pas ne pas y avoir une mesure générale sur la valeur du point en 2013".
Pour Daniel Robin (FSU), "la grave déception, c'est que pour 2013, il n'y a strictement rien et ça pour nous c'est inacceptable", le gel du point entraînant "une paupérisation croissante des bas salaires".
"Il n'y a aucune annonce sur des mesures générales autour des salaires pour 2013 et ça, pour la CGT, ce n'est pas acceptable", a-t-il déclaré. Selon le syndicaliste, si rien ne change, au 1er janvier 2014, lorsque le Smic augmentera, 1,5 millions d'agents, soit environ 30%, seront au salaire minimum.
"Il n'y a pas de surprise dans les annonces de la ministre. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas de déception", a indiqué de son côté Brigitte Jumel pour la CFDT. "Nous avons redit qu'il ne pouvait pas ne pas y avoir une mesure générale sur la valeur du point en 2013".
Pour Daniel Robin (FSU), "la grave déception, c'est que pour 2013, il n'y a strictement rien et ça pour nous c'est inacceptable", le gel du point entraînant "une paupérisation croissante des bas salaires".
Le point dans 15 jours sur une éventuelle journée d'actionLes huit organisations syndicales de la fonction publique se sont réunies dans l'après-midi. Selon Christian Grolier (FO), elles ont toutes "fait le même constat de déception par rapport au jour de carence et au point d'indice". Mais les représentants des syndicats sont convenus d'attendre avant de décider d'une éventuelle journée d'action et de se revoir dans une quinzaine de jours.
La CGT et Solidaires ont déjà indiqué souhaiter des mobilisations les plus unitaires possibles pour peser sur les choix du gouvernement. Les syndicats avaient été à l'origine, avec la FSU, du premier mouvement de grève auquel a été confronté le gouvernement jeudi dernier, assez faiblement suivi toutefois avec notamment 6,6% de grévistes chez les agents de l'Etat.
La CGT et Solidaires ont déjà indiqué souhaiter des mobilisations les plus unitaires possibles pour peser sur les choix du gouvernement. Les syndicats avaient été à l'origine, avec la FSU, du premier mouvement de grève auquel a été confronté le gouvernement jeudi dernier, assez faiblement suivi toutefois avec notamment 6,6% de grévistes chez les agents de l'Etat.
source : http://www.letelegramme.com./
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