La ville est, avec Marseille, l'une des deux capitales culturelles de l'année 2013. Située à l'est de la Slovaquie, elle veut faire connaitre son patrimoine culturel mais aussi celui des Roms vivants dans le ghetto...
Le sommet sur l'avenir de l'Union le 13 décembre a( -t-il?)donné un peu d'espoir aux Européens malgré la crise
Quelle année...! On s'en souviendra. L'Europe en crise, les sommets de la dernière chance à répétition et la Grèce au bord du gouffre. Et finalement le duo Merkozy balayé par l'élection française qui met au pouvoir un nouveau président , Francois Hollande.... Alors avant de clore cette année 2012, prenons le temps de faire un bref bilan. Les Européens ont mis en place lors du dernier sommet de la mi-décembre le controle bancaire au niveau européen. Histoire d'eviter qu'à l'avenir la faillite ou la menace de faillitte de banques ne plongent les états, comme cela a été le cas pour l'Irlande ou l'Espagne, dans des dettes qui les écrase. Alors cette décision est-elle un pas significatif vers une union renforcée? Pour Thomas Klau, politologue chef du bureau de Paris du Conseil européen pour les relations étrangères, "c'est une des deux avancées - avec la décision de la BCE d'acheter de la dette - sur le chemin d'une union renforcée , mais d'autres compromis seront nécessaires et difficiles." Paris et Berlin ont des visions encore très différentes de l'avenir de la zone euro.
Un ghetto Rom dans la capitale culturelle
La ville de Kosice partagera en 2013 avec Marseille le titre de capitale européenne de la culture. Seconde ville de Slovaquie par la taille, Kosice avait misé dans son dossier sur sa diversité culturelle, liée à son histoire et à son appartenance successive à plusieurs empires et républiques. Aujourd'hui pourtant, Kosice est davantage connu pour son ghetto rom que pour sa richesse culturelle. Juste avant le début des festivités, Alexis Rosenzweig est allé faire un tour sur place.
En 2013 l’autre Capitale européenne de la culture est Košice. Située à
l’est de la Slovaquie, Košice est avec 240 000 habitants la deuxième ville de
ce pays. Dès la période de candidature Marseille-Provence et Košice se sont
rencontrées pour imaginer des liens et concevoir des projets communs. Ces deux
villes très différentes ont cependant des similitudes.
Toutes deux par exemple se situent à la périphérie de l’Europe, proches des
frontières de l’espace de Schengen. Toutes deux ont des relations
historiquement fortes avec leur voisinage. De même sur le plan du développement
économique, historique ainsi que de leur relation avec les flux migratoires,
les deux villes partagent des expériences comparables.
C’est pourquoi Košice 2013 tout comme Marseille-Provence 2013 accueillent des artistes venus d’Europe mais aussi de
l’Est et du bassin méditerranéen qui questionneront leur situation géographique
et historique. C’est par exemple le cas du photographe Antoine d’Agata qui
suivra dans le cadre des Ateliers de l’EuroMéditerranée le parcours de migrants
non-européens lors d’une résidence à Marseille et à Košice. De même l’artiste
marseillaise Sylvie Réno a effectué en 2010 une résidence à Košice à la suite
de laquelle elle créera une oeuvre in situ à la Galerie de l’Est en Slovaquie
sur la question des frontières.
Autre axe commun aux deux villes, l’intervention artistique dans l’espace
public. Dès 2008, Košice 2013 a rejoint le réseau européen In Situ coordonné
par Lieux Publics. Des coproductions sont déjà lancées avec notamment
l’invitation de Divaldo Na Perone.
Par ailleurs, les deux villes travaillent également sur l’implication des
habitants au coeur des projets liés à 2013. À chaque fois la création
artistique est placée au centre de la régénération urbaine. D’où la volonté de
créer des passerelles entre les deux projets.
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