Négociation emploi : pour la CFDT, «le match n'est pas fini»
Par Les Echos | 09/01 | 09:52 | mis à jour à 11:22
Laurent Berger, leader de la CFDT, a lancé un appel au patronat, soulignant que si le gouvernement était amené à légiférer, faute d'accord entre les partenaires sociaux sur la sécurisation de l'emploi, ce serait un « profond échec en terme de relation sociale ».
A la veille du début du dernier round crucial de discussions entre patronat et syndicats sur la sécurisation de l'emploi, la CFDT se veut optimiste. « Il faut aller négocier, mais il faut que le patronat bouge. C'est difficile, mais le match n'est pas fini. Il est fini vendredi », a déclaré ce mercredi matin Laurent Berger sur France Info. Et si le gouvernement était amené, faute d'accord entre les partenaires sociaux, à légiférer cette réforme cruciale visant à fluidifier le marché du travail, moyennant davantage de souplesse pour les entreprises et de protection pour les salariés, ce serait un « profond échec en terme de relation sociale », a souligné le secrétaire général de la CFDT.
« Quatre exigences fortes »
« Dans un moment compliqué, ça a du sens que le patronat et le syndicat se mettent d'accord sur des objectifs », a fait valoir Laurent Berger. « Ce sont des questions tellement complexes, que ce sont les premiers impliqués dans l'entreprise, c'est-à-dire les syndicats et les patrons qui sont les plus à même d'apporter des réponses ».
« Nous avons quatre exigences fortes », a rappelé le chef de file de la CFDT, citant la complémentaire santé pour tous, les droits rechargeables d'assurance chômage, la limitation des temps partiels imposés et la taxation des contrats courts. « Si ça n'avance pas sur les quatre points, il n'y aura pas d'engagement de la CFDT à la sortie », a-t-il prévenu, appelant le patronat « à entendre, et c'est le dernier moment où il peut le faire », l'appel des organisations syndicales à la nécessité d'avancées sur ces points.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire