dimanche 22 août 2010

Histoire d'une injustice...

Chacun d'entre nous est animé par des sentiments ou des envies, ou les deux à la fois.

Mon ambition aujourd'hui est de vous raconter une injustice, c'est donc un sentiment, pour rétablir une vérité, c'est alors une envie.

De quoi s’agit’ il, eh bien c’est de location de bateaux dont-il est question.

Un Chef d’Entreprise, dynamique, décide d’installer sur le Vieux-Port de Marseille son entreprise de location de bateaux.
Ce qui suit (en italique) est une spéculation.
Pour le reste c’est une vérité dont nous avons la preuve.

Ceci tombe bien, la Communauté Urbaine de Marseille-Provence Métropole, parce que c’est dans sa mission de service Public, gère les activités mercantiles du Vieux-Port : les Clubs Nautiques, les associations de pêcheurs, enfin toutes, ou parties des activités ayant lieu sur ce beau plan d’eau. La CUMPM décide de déléguer ce service (mercantile) au public.

Les règles sont strictes l’entreprise choisie devra fournir ses bilans, ses comptes, être l’image policée de la CUMPM et de la Ville de Marseille. L’heureux gagnant s’investit pleinement dans cette entreprise, il embauche plusieurs collaborateurs et c’est son épouse qui en est le représentant légal (par parenthèse c’est elle qui donne sa chaleur à l’aventure

L’entreprise est tellement florissante, qu’elle suscite de la jalousie.
Jalousie, possiblement attisée par la cupidité ?

Comment cela s’est-il produit ? Simplement, très simplement le couple d’entrepreneurs se marie sur l’eau. Ils exploitent l’idée réalisent des mariages à bord des bateaux, sortent les familles entières, leur apprennent la découverte des fonds marins, les initient à la plongée, leur font passer les brevets de secouristes, le jet ski que sais-je encore…. Bref, font de ce commerce un lieu de rencontres conviviales, nouent des amitiés. Celles-ci sont toujours aussi vives. J’ai noté en une seule journée, cette dernière semaine, pas moins de huit demandes de location de bateau, à ces « bannis » du Port !
Donc ils avancent, se lient d’amitié avec les « petit-train de découverte de Marseille », rencontrent l’adjointe de la mairie gestionnaire de l’espace public (Madame VASSAL), font les démarches nécessaires, montent un dossier leur permettant d’avoir un kiosque, tout à fait aux normes, sur le trottoir, juste devant la panne qui porte toujours leur nom : « Panne MARSEILLE LOCATIONS ».

Toujours est-il que l’entrepreneur et son épouse sont « bannis », le mot n’est pas trop fort, du Vieux-Port !
Qu’avait-on à leur reprocher ?
Et bien disons-le tout net c’est la cupidité et la jalousie de certain employé de la CUMPM qui en sont les moteurs. Le couple décide dès la réception de l’accord qui leur donne le Droit d’établir commerce sur le Port. Bureau climatisé, accueil des touristes, moyens modernes de règlement, enfin tout ce qui permet une gestion transparente de l’activité locative, avec transferts des ordres et messages, le tout informatisé. Tant avec les clients, qu’avec les fournisseurs et …bien entendu l’Administration de Provence Métropole.
Tous les ans, pendant leur activité sur le port, ils ont présenté, pour examen, à l’administration, le bilan de leur société avec compte de résultats !, les livres d’or émargés par les clients avec leurs remarques, une vraie relation interactive, avec possibilité de recadrer les secteurs moins performants.
Durant six années, pas une remarque négative !
Du jour au lendemain rien ne va plus !

La jalousie a fichu en l’air l’activité de notre couple ami.

Une jalousie imbécile, comme celle que l’on aurait pu avoir lorsqu’une jeune fille qui nous plaisait ; alors que nous étions bien jeune, choisissait dans notre cercle de connaissances un garçon différent de nous pour se promener, avec lui, main dans la main dans notre village!
Et dans ce cas, c’est la cupidité qui est à l’origine de cette basse manœuvre.

Cette soif de profits faciles, ne peut être réalisée que par la conjugaison de deux facteurs : Une administration laxiste et une hiérarchie administrative totalement aveuglée par on ne sait quelle source lumineuse intense !

Aucun risque pour le ou les maître- chanteur, car - l’animation du centre de profits ainsi que les risques financiers afférents à l’entreprise sont pris par l’entrepreneur que certaines personnes peuvent, à loisirs, discréditer aux yeux de l’administration. En effet quand l’entrepreneur a décidé de mettre fin au racket imposé par ces aigrefins, de ne plus reverser un cent.

Le représentant de l’administration a donc signifié son congé à notre couple de chefs d’entreprise.
On peut se demander pour quelle raison L’administration a fait une confiance aveugle, à une personne dont la fiabilité, pour le moins, n’est pas avérée.

Pour quelle raison notre couple d’entrepreneurs ne s’est pas rebellé à ce moment là ?

Nous qui connaissons la complexité des relations professionnelles et affectives des acteurs du Vieux-Port et de l’entreprise de livraisons Vitrollaise, nous sommes convaincus que la décision prise par ce jeune couple était la meilleure, même si les déconvenues se sont abattues sur leur dos !
C’est sans doute aussi, parce que l’inspection des services, à un moment (ceci a pourtant duré six années) n’a pas réalisé correctement son boulot.
Il faut savoir que l’inspection des services ne peut s’autosaisir d’une inspection sans que l’administration, elle-même, ait reçu une plainte.
Mais enfin quelqu’un a-t-il vérifié les livres de comptes, présentés chaque année par cette entreprise ?
Il y a bien une faute grave de la part de notre administration !

Nous ne saurions trop conseiller à tous les responsables de services dont une partie des missions sont déléguées au privé, de se doter des moyens de contrôles efficaces.

Les comptes que l’administration doit, c’est vers tous les citoyens.




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