Ce dimanche 7 octobre s'est tenue la 11e journée internationale du travail décent.
Le travail décent, c’est la possibilité pour chaque travailleur d’exercer un travail productif et convenablement rémunéré assorti de conditions de sécurité sur le lieu de travail et d’une protection sociale pour sa famille. Ces principes sont un point d’appui majeur pour agir au plan local, national, européen et mondial pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des salariés.
La CFDT s’est engagée depuis de nombreuses années aux côtés de la Confédération européenne des syndicats (CES) et de la Confédération syndicale internationale (CSI) pour faire du travail décent un objectif mondial, notamment en revendiquant une réglementation plus exigeante en matière de protection des travailleurs.
C’est notamment dans ce cadre que la CFDT s’est fortement engagé pour l’adoption de la loi sur le devoir de vigilance. Le développement de l’externalisation et les logiques de diminution des coûts ont entraîné une forte dégradation des conditions de travail chez les sous-traitants. C’est en faisant pression sur les donneurs d’ordre et en les responsabilisant sur leur choix qu’il sera possible de garantir un travail décent à tous les salariés des sous-traitants et fournisseurs partout dans le monde.
En France on estime à 3,4 millions le nombre de travailleurs précaires, soit 13% des actifs et on compte encore près d’1 million de travailleurs pauvres. Ces chiffres nous rappellent que le travail décent est loin d’être une réalité nationale.
Si nous voulons faire du travail décent une réalité pour tous les travailleurs, en France et partout dans le monde, il est indispensable de faire le choix de la qualité pour un nouveau modèle de développement durable, porteur de progrès pour tous. La CFDT continuera de s’engager, partout où elle est présente, pour peser dans ce sens.
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