mardi 18 décembre 2012

Vendredi dernier, la rallonge de 8 millions d'euros pour payer le parking du J4 est passée comme une lettre à la poste lors de la séance de la communauté urbaine. "Car cela nous paraissait justifié", répond un élu de droite. Ce surplus a porté la participation publique à 24,8 millions d'euros (répartie à parts égales entre MPM et Euromed) contre 16,7 à Vinci le constructeur et exploitant du lieu.Mais E Caselli veut renégocier en 2014 .A quoi joue-t-on , si ce n'est avec l'argent des contribuables


Parkings : Caselli veut renégocier les contrats... en 2014

Le parking du J4 délégué par la communauté urbaine à Vinci a été inauguré ce lundi. Le contrat de 40 ans signé avec l'entreprise apparaît, comme d'autres, trop onéreux pour le président de MPM Eugène Caselli.
MarsActu/Esther Griffe
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Vendredi dernier, la rallonge de 8 millions d'euros pour payer le parking du J4 est passée comme une lettre à la poste lors de la séance de la communauté urbaine. "Car cela nous paraissait justifié", répond un élu de droite. Ce surplus a porté la participation publique à 24,8 millions d'euros (répartie à parts égales entre MPM et Euromed) contre 16,7 à Vinci le constructeur et exploitant du lieu.
Déjà ouvert, le parking - qui doit notamment permettre l'accès au Mucem et à la Villa Méditerranée - était inauguré ce lundi avec dix mois d'avance suite à la demande du préfet Hugues Parant de presser le pas pour être en fonction pendant l'année culturelle. C'est cette accélération qui a été facturée par Vinci, sans contrepartie pour Marseille Provence métropole. Qui plus est, chaque automobiliste paiera deux euros de l'heure pour y stationner. Un tarif jugé trop élevé par le président de MPM, Eugène Caselli. Après avoir délégué au privé les trois derniers parkings jusqu'alors géré en régie, il promet de renégocier les contrats des parkings... en 2014, soit à la fin de son mandat. Interview tirs croisés avec Tony Selliez de France Bleu Provence : magnéto Esther.
Le président de la communauté urbaine juge donc les bénéficiaires des DSP un peu trop gâtés à l'heure actuelle. Mais cette critique ne défrise pas la moustache du directeur régional de Vinci Park. Pour Jean-Marie Geffroy, les tarifs pratiqués correspondent à des standards de grande ville. Le représentant de la firme se pose même en garant du bien vivre ensemble, contre les voitures garées sur les passages piétons et les trottoirs, pour les modes doux de transport. Il espère une marge "de 5 à 8 % après des premières années déficitaires". Nouveau une-deux avec Tony Selliez.
Vous l'aurez compris, "la voiture coûte très cher", selon Vinci. Qui pose la question en ces termes : qui de l'automobiliste (la solution marseillaise) ou du contribuable (la version aixoise) paiera cette douloureuse qui ira croissante ? L'un ou l'autre mais pas Vinci, déclare en substance son porte-parole. Celui-ci se dit pourtant prêt à des négociations. Les prochains pilotes (métropolitains ?) des parkings devront quoiqu'il en soit composer avec ce contrat, conçu pour durer jusqu'en 2050.
Par Jean-Marie Leforestier, le 17 décembre 2012

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