CFDT Aix Marseille Provence Metropole CFDT Ampm 0632875359 "Les hommes et les femmes qui nous rejoignent sont des esprits libres, animés de convictions et porteurs de projets". Adhérez en ligne : https://www.cfdt.fr/portail/adhesion/adherez-en-ligne/vos-informations-jca_221327
jeudi 11 novembre 2021
LOI n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire (1) https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044315202 CONSEIL CONSTITUTIONNEL 2 Décision n° 2021-828 DC du 9 novembre 2021 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT00004431521
mardi 2 novembre 2021
Appel du collectif Union pour l’Ecologie : Imposons l’union pour l’écologie la plus large dans les élections françaises de 2022!
mercredi 27 octobre 2021
Nouveau camouflet pour la mairie de Paris sur le temps de travail Le tribunal administratif vient de suspendre deux dispositions majeures du plan de retour aux 1.607 heures de travail annuelles des agents de la Ville. La collectivité dirigée par Anne Hidalgo, engagée dans un bras de fer avec l'Etat, n'a plus que deux mois pour se conformer à la loi de 2019.
mercredi 29 septembre 2021
Greve des poubelles MAMP
samedi 18 septembre 2021
Décret n° 2021-1199 du 16 septembre 2021 relatif aux conditions d'élimination des déchets non dangereux: Art. R. 541-48-3. - I. - L'interdiction d'élimination dans les installations de stockage de déchets non dangereux non inertes des déchets non-dangereux valorisables prévue au 7° de l'article L. 541-1 du code de l'environnement s'applique, à l'exclusion des ordures ménagères résiduelles régies par le III ci-après : « 1° A compter du 1er janvier 2022, au chargement des bennes ou des autres contenants concernés lorsqu'il est constitué, en masse, à plus de 30 % de métal, à plus de 30 % de plastique, à plus de 30 % de verre, à plus de 30 % de bois ou à plus de 30 % de fraction minérale inerte composée de béton, de briques, de tuiles, de céramiques et de pierres ; « 2° A compter du 1er janvier 2022, au chargement des bennes ou autres contenants concernés lorsqu'il est constitué, en masse, à plus de 50 % de papier, à plus de 50 % de plâtre ou à plus de 50 % de biodéchets ; « 3° A compter du 1er janvier 2024, au chargement des bennes ou autres contenants concernés constitué à plus de 30 %, en masse, de biodéchets ; « 4° A compter du 1er janvier 2025, au chargement des bennes ou autres contenants concernés dont le contenu est constitué à plus de 30 %, en masse, de déchets textiles ; « 5° A compter du 1er janvier 2025, au chargement des bennes ou autres contenants concernés constitué à plus de 70 %, en masse, de l'ensemble des déchets mentionnés aux 1° à 4° ; « 6° A compter du 1er janvier 2028, au chargement des bennes ou autres contenants concernés constitué à plus de 50 %, en masse, de l'ensemble des déchets mentionnés aux 1° à 4
jeudi 16 septembre 2021
Le Premier ministre devrait dévoiler la semaine prochaine un plan pour l'autonomie, avec une traduction budgétaire via le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022.
mercredi 30 juin 2021
L'APPLICATION "MA SAISON", L'OUTIL CFDT INDISPENSABLE POUR UNE SAISON AU BEAU FIXE !
« SAISONNIERS, VOS DROITS NE SONT PAS EN VACANCES » Publié le 30/06/2021 _
mardi 22 juin 2021
En glissant un bulletin dans une urne, les citoyens ont le pouvoir de peser sur les décisions qui seront prises en leur nom. La CFDT les appelle, une nouvelle fois, à user de ce droit élémentaire lors du second tour des élections régionales et départementales de dimanche prochain. Elle appelle les électeurs à faire barrage à l’extrême droite en Provence Alpes Côte d’Azur, seule région où le RN est arrivé en tête au premier tour. Ce parti est différent des autres organisations politiques par son histoire et les valeurs qu’il incarne : il est antisyndical, raciste, homophobe… Qu’aucune région ne tombe entre ses mains dimanche prochain serait un signe positif pour toutes et tous. Dans cette période, nous avons besoin de solidarité et de justice. Pas de rejet et de logique d’affrontements.
Cette suspension sonne comme un désaveu pour une réforme mal calibrée. L’accord conclu entre organisations syndicales et patronales en 2017 demeure donc d’actualité. C’est une bonne nouvelle pour les demandeurs d’emploi les plus exposés à la crise économique provoquée par la pandémie. Les travailleurs les plus précaires ont besoin d’un soutien et d’un accompagnement. Pas d’une sanction
jeudi 17 juin 2021
ELECTIONS RÉGIONALES EN PROVENCE : FAIRE L'UNION AVEC LA LISTE ARRIVÉE EN 2IEME POSITION AU 1ER TOUR, CONTRE TOUTE TRIANGULAIRE CATASTROPHIQUE AU DEUXIÈME TOUR, POUR UNE ALTERNATIVE SANTÉ ENVIRONNEMENT BIODIVERSITÉ CONTRE LE RN
dimanche 13 juin 2021
lundi 7 juin 2021
vendredi 4 juin 2021
https://www.lesechos.fr/economie-france/social/exclusif-un-plan-a-plus-de-2-milliards-pour-un-million-de-jeunes-1320253
samedi 15 mai 2021
Le 11 décembre 2018, Patrick Pouyanné annonçait sur Twitter le versement d'une prime exceptionnelle de 1.500 euros au début de l'année suivante. Dans son tweet, il prenait soin de préciser qu'elle bénéficierait à «tous» les salariés du groupe pétrolier en France. Le message n'a, à l'époque, pas échappé à la CGT de la SASCA. L'entreprise est une filiale à 60% de Total, via Total marketing service, mais ses salariés n'ont touché que 400 euros en application d'une décision de leur direction. Le syndicat a alors décidé de porter l'affaire en justice. Et il a obtenu gain de cause.
Prime Macron : Twitter fait perdre Total en justice
Sur la base d'un tweet du PDG de Total Patrick
Pouyanné, des salariés du groupe pétrolier ont obtenu en justice le versement
de l'intégralité de la prime, promise à «tous nos salariés en France».
Le PDG de Total, Patrick Pouyanné.
(SIPA)
Publié le 14 mai 2021 à 16:07Mis à jour
le 14 mai 2021 à 22:04
Il faut tourner sept fois sa langue dans
la bouche avant de parler. Le proverbe connaît une nouvelle actualité à l'ère
des réseaux sociaux, y compris pour les entreprises et leurs dirigeants. Le PDG
de Total vient d'en faire l'expérience en justice.
L'affaire traitée par le tribunal judiciaire de
Créteil a démarré sur un simple tweet au lendemain de l'annonce par Emmanuel
Macron de la possibilité pour les entreprises d'accorder à leurs salariés une
prime exonérée de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu, en réponse au mouvement des «gilets jaunes» .
Le 11 décembre 2018, Patrick Pouyanné annonçait sur Twitter le versement d'une
prime exceptionnelle de 1.500 euros au début de l'année suivante. Dans son
tweet, il prenait soin de préciser qu'elle bénéficierait à «tous» les
salariés du groupe pétrolier en France.
Le message n'a, à l'époque, pas échappé à la CGT de la
SASCA. L'entreprise est une filiale à 60% de Total, via Total marketing
service, mais ses salariés n'ont touché que 400 euros en application d'une
décision de leur direction. Le syndicat a alors décidé de porter l'affaire en
justice. Et il a obtenu gain de cause.
Avertissement
Le jugement rendu par le tribunal judiciaire de
Créteil le 6 novembre 2020, que «Les Echos» se sont procurés et sur lequel
Total n'a pas fait appel, condamne non pas l'employeur direct mais la maison
mère, la SA Total, à verser aux quelque 200 salariés de la SASCA un complément
de 1.100 euros aux 400 euros déjà versés, pour atteindre les 1.500 euros
promis.
Elle sonne comme un avertissement aux directions
d'entreprise sur la valeur des messages diffusés sur les réseaux sociaux.
Jusqu'à présent, l'attention s'était plutôt focalisée sur les conséquences pour un salarié d'un dénigrement de son
employeur .
Le tweet de Patrick Pouyanné a été considéré par les
juges de première instance, «à défaut de précisions supplémentaires», comme un
«élément insuffisant» pour caractériser l'engagement unilatéral du groupe au
profit des salariés de la SASCA. Mais les plaignants y ont ajouté - et cela a
été déterminant - un document portant le logo du pétrolier tricolore adressé à
certains de ses salariés, mais pas ceux de SASCA. Il précisait que «compte tenu
du contexte national, tous les salariés de Total et de ses filiales en France
bénéficieraient d'une prime exceptionnelle de 1.500 euros».
Ce jugement revêt une actualité particulière alors
que, cette année encore , le dispositif de
prime dite Macron a été réactivé avec un focus particulier sur les salariés
dits de «deuxième ligne».
Leïla de Comarmond
mercredi 28 avril 2021
Malgré les nombreuses mesures prévues par le plan mis en place en août 2020, les jeunes sont nombreux à ne pas avoir trouvé d’emploi, d’alternance ou de formation. Les professionnels qui les accompagnent témoignent des difficultés rencontrées.
Jeunes sans solution, professionnels désemparés
Temps de lecture 6 min
Extrait de l’hebdo n°3775
Malgré les nombreuses mesures prévues par le plan mis en place en août 2020, les jeunes sont nombreux à ne pas avoir trouvé d’emploi, d’alternance ou de formation. Les professionnels qui les accompagnent témoignent des difficultés rencontrées.
Par Marie-Nadine Eltchaninoff et Claire Nillus— Publié le 27/04/2021 à 14h00
La promesse du plan « 1 jeune, 1 solution » fait-elle long feu ? Difficile de prendre la réelle mesure de son efficacité faute d’un bilan chiffré complet et actualisé. « Quand on écoute le gouvernement, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, les chiffres sont bons, les objectifs de l’apprentissage ont été dépassés… mais la réalité est plus compliquée, beaucoup de jeunes n’ont encore rien trouvé, ni apprentissage ni place de stage », alerte Inès Minin, secrétaire nationale CFDT responsable des politiques en direction de la jeunesse.
Environ 7 000 “orphelins” de l’apprentissage
1. Centre de formation des apprentis.
2. Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle.
La situation se révèle particulièrement critique pour les apprentis qui ont bénéficié du dispositif permettant de suivre des cours pendant six mois en CFA1 sans avoir signé de contrat avec une entreprise. Le dispositif en question prend fin au mois de juin. Or selon la DGEFP2, sur les 52 000 jeunes qui l’ont intégré, 7 000 environ n’ont toujours pas trouvé d’entreprise d’accueil. Près de 10 000 jeunes ont abandonné leur formation et 12 000 jeunes sont « sortis sans solutions », indique le réseau des Carif-Oref, dans un relevé datant de la fin mars. À ce jour, seulement 18 000 jeunes entrés dans le dispositif ont signé un contrat avec un employeur.
“Nous avons insisté dès le départ pour qu’il y ait un suivi de ces jeunes afin d’éviter les déceptions, les abus ou une reconduction sans évaluation.”
1. Comités régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles.
Un bilan en forme de « demi-échec » voire de « leurre pour les jeunes », selon la CFDT. « Nous avons insisté dès le départ pour qu’il y ait un suivi de ces jeunes afin d’éviter les déceptions, les abus ou une reconduction sans évaluation », indique Michèle Perrin, secrétaire confédérale responsable de l’apprentissage. Le service emploi et sécurisation des parcours professionnels de la Confédération invite les unions régionales interprofessionnelles (URI) à contacter le préfet de région et à se mobiliser au sein des Crefop1.
C’est chose faite en Normandie, qui comptait un millier de jeunes sans employeur au début de cette année. « La CFDT a évoqué le sujet au Crefop dès janvier, explique Jean-Luc Michel, secrétaire régional chargé de l’économie, de l’emploi et de la formation. Nous avons interpellé le préfet de région, les branches professionnelles, le conseil régional. » Et au début du mois d’avril, une soixantaine de jeunes seulement restaient à placer.
Le manque de moyens constitue un frein
Plus largement, quel que soit l’objectif – alternance, emploi ou formation –, les professionnels dont la mission est d’accompagner les jeunes sont confrontés à un manque de moyens alors que les besoins explosent, comme l’ont dit des militants CFDT lors d’un atelier organisé par la Confédération sur le suivi du plan jeunes. « Nous recevons des jeunes qui sont dans une détresse sociale souvent poignante, nous passons beaucoup de temps à les écouter », explique Aurélie Stamper, militante du Synami (Syndicat national des métiers de l’insertion). La multiplication des dispositifs, qui nuit à leur compréhension par les publics ciblés, et le manque de moyens humains et financiers sont autant de freins à un suivi efficace.
Pas de nouvelles des crédits supplémentaires promis en février dernier par le ministère du Travail. « L’argent n’est pas arrivé, souligne Isabelle Klem, secrétaire générale du Synami-CFDT. Le recrutement de conseillers supplémentaires peine à se faire ; les gens postulent mais ne viennent pas, nos métiers manquent d’attractivité. » Les missions locales souffrent d’une pénurie de locaux alors que la réussite de l’accompagnement, dans le cadre de la Garantie jeunes notamment, repose sur un encadrement en présentiel et des temps collectifs.
“Une véritable usine à gaz”
Du côté de Pôle emploi, qui assure l’accompagnement intensif des jeunes (AIJ) prévu dans le cadre du plan jeunes, le constat est tout aussi mitigé. « Depuis le début de l’année, une aide exceptionnelle financière s’est greffée sur l’AIJ, ce qui amène les missions locales et Pôle emploi à un processus de co-diagnostic et parfois à un système de double accompagnement entre Pôle emploi et les missions locales, une véritable usine à gaz sur le plan opérationnel », juge David Vallaperta, élu CFDT-PSTE de Pôle emploi. Une mise en œuvre d’autant plus difficile que le recrutement de conseillers supplémentaires en missions locales tarde à se concrétiser.
Renforcer les moyens humains et financiers des opérateurs, améliorer leur coordination, clarifier la palette des aides disponibles… : autant de conditions indispensables à la réussite d’un accompagnement de tous les jeunes, quel que soit leur profil.
QUAND LES CADRES ADHÉRENTS DONNENT UN COUP DE POUCE AUX JEUNES…
Aider les jeunes diplômés à trouver un emploi de qualité : chiche ! Depuis son lancement, le dispositif « Coup de pouce jeunes diplômés », imaginé par la CFDT-Cadres avec la Fage, connaît un véritable succès. L’opération, qui a débuté en février dernier, offre la possibilité de s’inscrire à un atelier collectif (et gratuit) avec l’Apec et son opération « Objectif Premier emploi ». Les jeunes diplômés qui le souhaitent sont ensuite accompagnés individuellement (en présentiel ou à distance) par un consultant de l’Apec jusqu’à leur premier emploi.
La CFDT-Cadres leur propose également d’entrer en relation avec des adhérents en poste qui acceptent de répondre à leurs demandes. « Il faut souvent les rassurer sur “les liens hiérarchiques et la démocratie dans l’entreprise” ou ses engagements écoresponsables, questions qui reviennent presque systématiquement dans les échanges que nous avons avec eux », affirme Anne-Florence Quintin, secrétaire nationale de la CFDT-Cadres, à l’origine de ce projet.
Ce système de mentorat s’avère fort utile pour renseigner les candidats « de l’intérieur » et leur donner des informations qu’ils ne trouveront pas ailleurs. Comment se positionner dans telle ou telle entreprise ? À quel niveau de rémunération peut-on prétendre selon le champ professionnel visé ou l’employeur ? Quelles sont les valeurs respectées par l’entreprise ? Quels sont les pièges à déjouer pendant l’entretien d’embauche ?
« Par exemple, nous avons aidé Naïma, qui a choisi des études d’ingénieur aéronautique, secteur porteur avant la crise, sinistré aujourd’hui. Elle s’apprêtait à postuler dans un cabinet d’audit spécialisé dans l’aéronautique, Akka Technologies. Nous lui avons présenté la situation sociale de l’entreprise : 800 licenciements en ce moment. Nous avons une “granularité” sur le monde de l’emploi y compris sur les territoires, c’est précieux pour aider les jeunes diplômés à orienter leurs recherches. »
Et ce n’est pas Rayan qui dira le contraire. Ce jeune diplômé a récemment écrit à l’adresse coupdepouce@cadres.cfdt.fr parce qu’il ne trouvait pas de stage de fin d’études, et ce, pour la deuxième année d’affilée. Un « échec » qui revenait pour lui à ne pas valider son cursus, le jeune homme ne pouvant pas, sur le plan financier, engager une troisième année. Il a été mis en contact avec un adhérent d’Engie Grand Est qui l’a orienté vers le service du domaine d’activité qu’il souhaitait. Rayan a passé l’entretien et obtenu son stage !
« Une des vertus de ce système consiste aussi à faire l’expérience de l’accompagnement par un autre salarié et de montrer que, dans l’entreprise, on peut construire des engagements et de l’autonomie, ce à quoi tiennent les jeunes, poursuit Anne-Florence. Nos adhérents sont bien placés pour témoigner de ce qu’est le syndicalisme. Nous constatons d’ailleurs que les préoccupations des jeunes diplômés se reflètent étroitement dans nos sujets. Enfin, les jeunes peuvent nous faire lire leur premier contrat de travail, c’est le moment où le lien se fait avec la section. » Après avoir créé un onglet « Coup de pouce » sur son site, la CFDT-Cadres finalise actuellement un site internet dédié à l’opération. Il sera prêt dès le mois de mai.