jeudi 14 octobre 2010

Les suites du mouvement sur les retraites à Marseille et l'objectivité (*) du journal "la Provence"



GREVES /SYNDICATS
Syndicat majoritaire
raconté par "la pravda" alias "la Provence" (ci-dessus)
Et la réalité Intersyndicale à MPM et VdM (ci-contre ).
(*) allez faire un tour sur le site de la provence dans la rubrique photos manifestations du 12 octobre 2010 et vous aurez ce qu'il vous "FO " pour la démonstration
Donnons un bon point d'information objective au journal la Marseillaise qui cite tout le monde sous le titre "un code de bonnereconduite" (y compris FO) (***)
(**)
Rappelez vous.
(**)Lifting politique au quotidien La Provence : des journalistes virés
Par Rémi Leroux Rue89 23/07/2008 20H19
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Le PDG du groupe La Provence, Didier Pillet, a confirmé mercredi 23 juillet ce qui se tramait depuis plusieurs semaines au sein du quotidien régional (172 385 ex.). En annonçant le départ de plusieurs responsables de la rédaction, Didier Pillet poursuit donc son grand ménage, avec l'aval de la direction régionale du Groupe Hersant Médias (GHM), nouveau propriétaire de La Provence et de ses titres depuis le début de l'année.
Officiellement, a déclaré Didier Pillet à l'AFP, cette réorganisation vise à donner « plus de clarté et d'efficacité » à la mise en œuvre du projet éditorial adopté le 19 juin dernier en comité d'entreprise. Mais en interne, personne n'est dupe : sont écartés les éléments les plus encombrants, au premier rang desquels le directeur des rédactions marseillaises du groupe, Hedi Dahmani.
D'une « déloyauté totale » selon un PDG… isolé
« Il a été mis fin à sa période d'essai qui s'achevait fin juillet », a simplement commenté le PDG. Arrivés en même temps, les deux hommes ne s'appréciaient pas. Ils s'étaient même opposés à plusieurs reprises ces derniers mois. Issu de la presse people (Voici, Télé loisirs), Hedi Dahmani avait essayé de mettre en place une nouvelle organisation du travail à la rédaction marseillaise du quotidien. A croire qu'elle n'aura pas convaincu le grand patron… La semaine dernière dans Le Figaro, Didier Pillet évoquait même la « déloyauté totale » d'Hedi Dahmani. « Un sentiment qu'il n'est pas loin d'être seul à partager », assurait un journaliste de la rédaction du quotidien…
Didier Pillet a par ailleurs confirmé la disparition du journal Marseille l'Hebdo tel qu'il existait depuis l'automne 2000. Son contenu devrait être « recentré sur l'économie, l'art et l'art de vivre avec une équipe composée de quatre rédacteurs, un secrétaire de rédaction et un chef de service. »
Guilhem Ricavy, qui travaillait jusqu'alors au quotidien gratuit Marseille plus, sera chargé dans les semaines qui viennent de « présenter un nouveau projet » pour l'hebdomadaire. Il est présenté comme « responsable » du titre, l'actuel responsable de la rédaction, Jean-Michel Gardanne, étant lui aussi sur le départ et annoncé à la Communauté urbaine, au poste de « conseiller spécial » du président PS Eugène Caselli. Le PDG de La Provence a également fait savoir qu'il entendait repartir avec une équipe totalement renouvelée au sein de l'hebdomadaire.
Enfin, Didier Pillet, après leur avoir « soufflé dans les bronches », a confirmé Jean-Michel Amiel et Guy Félix à leurs postes de rédacteur en chef. Il y a dix jours pourtant, ils étaient intervenus après le limogeage de Stéphane Bouchet, journaliste en charge des faits divers, pour signaler qu'ils n'en avaient pas été informés, contrairement à ce qu'avait laissé entendre Didier Pillet. Acte de rébellion condamnable ? Non a donc estimé le PDG. Devant les syndicats, en fin de journée le 23 juillet, il a précisé sa vision des choses :
« Je sais ce qu'ils ont fait pour cette entreprise. Nous avons mené des projets ensemble. Compte tenue de leur fort engagement, j'ai décidé de leur pardonner. Sans doute mes principes de chrétien. Mais je n'oublie pas. »
Le quotidien, un enjeu politique ?
Toutes ces décisions font suite à la visite de Frédéric Aurand, président du directoire de GHM, la semaine dernière au siège de La Provence à Marseille. Il était également venu,
assurait Le Figaro, pour « faire face au boycott publicitaire de la part du puissant président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini », comme l'avait révélé Rue89.
Mais le quotidien national oubliait de replacer le « boycott » dans un contexte plus sensible. Contexte qui, depuis la reprise du groupe par GHM, fait de La Provence un enjeu politique de premier plan. Faut-il rappeler que Didier Pillet a été recruté par la filiale GHM Sud dirigée par Guy Philip, ancien chargé de communication de Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de Marseille. Même s'il s'est défendu de « rouler » pour l'équipe municipale, les dernières décisions prises par Didier Pillet ne feront que renforcer les suspicions de mainmise de l'UMP sur le quotidien régional…
Les représentants du syndicat national des journalistes (SNJ) craignaient « une mise au pas de la rédaction » et dénonçaient le dirigisme de leur PDG. Pour toute réponse, il a annoncé qu'il prenait « la direction de toutes les rédactions » du groupe, le quotidien La Provence, le site laprovence.fr, le gratuit Marseille Plus et l'hebdomadaire Marseille l'Hebdo. Histoire de rappeler qui est le chef.
Le SNJ a pour sa part « pris acte » de ces décisions et, tout en s'interrogeant sur le cumul des fonctions de directeur général et de directeur des rédactions, estime qu'il sera « difficile à Didier Pillet de critiquer le contenu du journal comme il a pu le faire par le passé, dans la mesure où il en aura désormais la pleine et entière responsabilité
(***)

Un code de bonne reconduite à Marseille (article du journal la Marseillaise )
14-10-2010



En grève le 12 octobre, de nombreux secteurs ont décidé, sous différentes formes, de reconduire celle-ci. Ainsi dans l’industrie chimique et pétrochimique, la filière portuaire, la SNCF, la Poste, les Finances, la santé, l’Education…
n L’immense sucès de la journée d’action d’avant-hier, 12 octobre a encore accru la détermination des salariés de Marseille et des Bouches-du-Rhône. Hier après-midi, les unions départementales CGT, CFDT, FO, FSU, CFTC, CFE-CGC, Unsa et Solidaires et l’Unef Aix-Marseille se sont retrouvées pour mettre une dernière main sur l’organisation de la manifestation d’après-demain, samedi 16. Avant même cette réunion, le principe d’une manifestation dans la cité phocéenne était acquis, avec départ à 14 h 30 heures de la Place Castellane, et terminus au vieux Port où se tiendra un meeting intersyndical. Le système des deux cortèges convergents testé les 24 septembre, 2 et 12 octobre devrait être reconduit.
Arrêt de travail chez les territoriaux
Mais en matière de reconduite, dans de nombreux secteurs, les salariés et leurs organisations syndicales n’ont pas attendu celle de la forme de la manif de samedi, pour décider celle de l’action, durant les trois jours séparant les grands rendez-vous des 12 et 16 octobre. Les agents des impôts, engagés dans la grève reconductible depuis plus d’une semaine, poursuivent celle-ci. Leur collègues du ministère des Finances que sont les agents des Trésor, ont reconduit leur arrêt de travail de 24 heures.Des territoriaux de la Ville et de la Communauté urbaine reconduisaient quotidiennement leur arrêt de travail de travail de 24 heures depuis le 23 septembre, avec leur intersyndicale CGT, SDU (syndicat adhérent à la FSU), CFDT, CFTC, Unsa poursuivent ce mouvement, confortés par l’appel à la grève renductible lancé mardi matin, par le puissant syndicat FO. Cette forme d’action a également étét adoptée par les territoriaux d’Istres, Martigues, Port-de Bouc, Miramas et Port-Saint-Louis. Confortés aussi, les salariés des terminaux pétroliers du Grand Port maritime de Marseille (CPMM ex Port Autonome - PAM) en grève de 24 heures reconductible depuis le 27 septembre, avec la décision de leurs collègues des bassins est, d’utiliser la même forme d’action. Ces grévistes se sont rendus hier, en fin de matinée, avec les salariés de la pétrochimie également en grève, devant le siège de l’UPE 13, l’antenne départementale du Medef, pour exiger et obtenir qu’une délégation soit reçue.
Reconduite du mouvement
Côté filière maritime et portuaire, citons aussi les dockers de Marseille et de Fos qui ont renouvelé leurs décision de cesser le travail durant les week-ends. Quant aux salariés de Boluda, entreprise du remorquage, ils sont en en grève de 24 heures reconductible. Tout comme les marins de la SNCM et de la CMN, dont le préavis déposé le 4 octobre est appliqué depuis avant-hier, 12 octobre. Il s’agit pour eux, de refuser la disparition programmée de leur régime spécifique de retraite, refus assorti de l’exigence de la mise en œuvre d’un service public maritime de continuité territoriale d’intérêt général avec la Corse. Et de celle du maintien du niveau la flotte de la SNCM.A la SNCF, le préavis de grève de 24 heures renductible déposé nationalement et par régions par les organisations syndicales représentatives, est mis en application depuis le 11 octobre, 20 heures. Les assemblées générales qui se sont tenues hier matin dans les établissements ont voté la reconduite du mouvement. Dans l’Education nationale, une assemblée générale réunie l’après-midi du 12 octiobre à l’intititive de l’intersyndicale a voté la grève reconductible. Pour sa part, le SNES, syndicat FSU des enseignants du second degré (lycées et collèges), a déposé un préavis de grève pour le 21 octobre. Les enseignants du lycée Saint-Exupéry (15e arrondissement) tiennent une nouvelle assemblée générale ce matin à 8 heures. Dans les services sociaux, les personnels de CRAM (Caisse régionale d’Assurance maladie), et de la Caisse d’allocations familiales (CAF) des Bouches-du-Rhône ont décidé d’un arrêt de travail quotidien de 55 minutes reconductible. La poursuite de l’action sous forme d’arrêt de travail durant une partie de la journée a également été retenue par les agents hospitaliers du CHU Timone (1 heure par jour) où le syndicat CGT initiera un « temps fort » le lundi 18 octobre à 14 sous forme d’un rassemblement devant l’entrée Saint-Pierre. A Arkéma Fos le travail cesse 4 heures par poste de jour et de nuit. Pour leur part, les postiers étaient fortement représentés à la manif de mardi. En grève de 24 heures conductible quotidiennement, ils se retrouvés hier matin avec leur intersyndicale devant la direction départementale de La Poste, avant de manifester jusqu’à la préfecture.

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