jeudi 2 juillet 2009

Sans surprise, le sommet social du 1er juillet n'a pas débouché sur des avancées nouvelles pour les salariés touchés par la crise.

Dès son arrivée à l’Elysée, François Chérèque avait prévenu : « la crise sociale n'a pas vu son apogée » et « les problèmes sociaux sont encore devant nous ».Le secrétaire général de la CFDT a ensuite expliqué au président de la République que « malgré des mesures qui ont été mises en place depuis maintenant six mois, qui vont dans le sens de ce que la CFDT avait demandé - soutien au pouvoir d'achat, accompagnement des salariés les plus en difficulté -, nous sommes encore à un petit braquet ». Et d’ajouter qu’« il ne faudrait pas que les premiers signes qui sont découverts par les uns ou les autres d'éventuelle reprise masquent le fait que la situation sociale des salariés dans notre pays n'est pas près de s'arranger. Il faut faire encore plus, encore plus fort pour les aider et les accompagner ».À sa sortie, François Chérèque ne cachait pas sa déception en regrettant notamment qu’il n’y ait « pas d'avancées nouvelles de la part du gouvernement mais un engagement d'ouvrir des chantiers sur l'allègement des charges des entreprises » et l'accès des salariés en intérim ou en CDD au Contrat de transition professionnelle (CTP) ou à la Convention de reclassement personnalisé (CRP).Concernant le calendrier, le chef de l’Etat s’est contenté d’annoncer que la concertation avec les partenaires sociaux pour définir les « priorités d'avenir » doit se poursuivre « jusqu'en octobre prochain » pour des « conclusions dans la première quinzaine de novembre ». Parallèlement devraient être organisées des rencontres bilatérales entre les partenaires sociaux et les ministres concernés.

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