Par A. l'AFP
Publié le 18/06/2012
Une
quinzaine de policiers sont intervenus pour disperser le rassemblement,
organisé dans le quartier de la Plaine à l’initiative d’un collectif
anti-vidéoprotection, a précisé à l’AFP une source proche de l’enquête,
ajoutant que les contrôles menés n’avaient débouché sur aucune interpellation
dans la soirée.
Selon Caroline Pozmentier,
adjointe au maire chargée de la sécurité et de la prévention de la délinquance,
« deux caméras ont été endommagées », tandis que d’autres, légèrement
dégradées, devraient être « très vite remises en service ».
« Je condamne ces actes qui
sont insupportables. Cela démontre bien que ces caméras sont là pour lutter
contre la délinquance, permettre une tranquillité publique, et que ça
dérange », a déclaré l’élue, appelant à « une grande fermeté à l’encontre
des auteurs de ces actes ».
« Ce genre de manifestations ne doivent pas être autorisées dans cette ville », a-t-elle ajouté.
« Ce genre de manifestations ne doivent pas être autorisées dans cette ville », a-t-elle ajouté.
1 800
caméras à la fin 2014 - La Ville de Marseille a inauguré en avril
un centre de supervision urbaine (CPU), contrôlant les images de 53 caméras de
vidéosurveillance déjà installées dans l’hypercentre de Marseille, première
étape d’un vaste programme visant à la mise en place de 1 800 caméras à la
fin 2014.
« Nous ne lâcherons pas, ce
dispositif est indispensable dans le cadre d’une politique de sécurité de
prévention et ce premier incident ne nous fera pas reculer contre un
déploiement de la vidéoprotection à Marseille », a prévenu Mme Pozmentier,
assurant qu’il avait déjà porté ses fruits.
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